Burkina : Abdoulaye Mossé annonce son départ du MPP avec le "sentiment d’une mission bien accomplie"

Publié le mardi 22 mars 2022 | AIB

© Autre presse par Roger Nana
MPP : les jeunes en convention de 48 heures
Vendredi 23 janvier 2015. Ouagadougou. Palais de la jeunesse et de la culture Jean-Pierre Guingané. Les jeunes du Mouvement du peuple pour le progrès (MPP) ont ouvert leur convention de 48 heures placée sous le thème "La contribution de la jeunesse MPP au développement du Burkina Faso post-insurrection". Photo : Abdoulaye Mossé, président national des jeunes du MPP

Ouagadougou -Dans un message parvenu ce lundi soir à l’AIB, Abdoulaye Mossé annonce son départ de l’ex parti au pouvoir, le Mouvement du peuple pour le progrès (MPP) » avec le sentiment d’une mission bien accomplie « .

Dans son message, Abdoulaye Mossé remercie » très humblement (ses) camarades de lutte » avec lesquels il dit avoir » partagé des moments inoubliables, des victoires et des déceptions, des joies et des peines « .

Parmi ces camarades, il a cité l’ancien président du Faso Roch Marc Christian Kaboré renversé le 24 janvier dernier par l’armée, l’ancien président de l’Assemblée nationale Salif Diallo décédé en 2017 et l’ancien président du MPP, Simon Compaoré.

» Je quitte aujourd’hui le MPP avec le sentiment d’une mission bien accomplie et je n’éprouve aucun regret d’avoir travaillé avec chacun de vous « , affirme Abdoulaye Mossé dans son message.

Le désormais ancien militant du MPP souligné que » la lutte se poursuivra dans d’autres cadres, avec la même détermination « .

» Je réaffirme mon engagement et ma détermination à servir là où il le faut. Quitter le MPP ne signifie pas quitter Roch Marc Christian Kaboré. Je lui reste fidèle et loyal tout en espérant qu’il retrouve sa liberté dans les plus brefs délais « , a-t-il soutenu.

Abdoulaye Mossé a participé en 2014 aux côtés de Roch Marc Christian Kaboré, Salif Diallo, Simon Compaoré et d’autres camarades, à la création du MPP qui remportera les élections couplées présidentielle et législatives en novembre 2015 et 2020, avant d’être chassé du pouvoir en janvier dernier.

Agence d’information du Burkina

WIS/az

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