En vue de s’assurer du respect des mesures gouvernementales visant à lutter contre la vie chère en cette rentée scolaire, le ministère de l’Industrie, du Commerce et de l’Artisanat a effectué, le mercredi 25 septembre 2013 à Ouagadougou, un contrôle de prix des fournitures scolaires afin de constater l’application effective desdites mesures.
A chaque rentrée scolaire, les besoins des parents d’élèves sont multiples et variés. Foi du coordonnateur des prix au Ministère de l’Industrie, du Commerce et de l’Artisanat (MICA), Charles Eugène Nabollé, qui a laissé entendre que les frais de scolarité et de fournitures scolaires deviennent exorbitants dans un contexte économique marqué par la vie chère. C’est la raison pour laquelle il a justifié la tournée entreprise par le MICA depuis le 9 septembre 2013, pour contrôler les prix des fournitures scolaires pratiqués par les importateurs grossistes.
Ce mercredi 25 septembre 2013, il s’est agi pour l’Inspection générale des affaires économiques du MICA de faire à la presse, le bilan des sorties et d’effectuer quelques visites sur le terrain pour s’assurer de l’applicabilité des dispositions réglementaires. Selon M. Nabollé, la vérification a porté essentiellement sur le respect des marges bénéficiaires, des remises, de la délivrance des factures, de la présence d’une fiche de décomposition de prix et de l’indication de prix de vente maximum autorisé.
Ainsi, sur les 9 librairies contrôlées, il ressort qu’une d’entre elle pratique à la fois la vente de gros et de détail. Chose qui ne devrait pas être le cas.
Les autres infractions telles que la non- indication du prix de vente maximum autorisé, la non-présentation de factures d’achat de certains articles scolaires, le non-respect des règles de la facturation et la présentation de factures non conformes touchent l’ensemble des 9 librairies visitées. Et le coordonnateur général des contrôles de rassurer : "les contrevenants s’exposent à des sanctions allant du paiement d’amende à la fermeture des magasins". Après ce briefing, l’équipe de contrôle a mis le cap sur le terrain pour s’imprégner des réalités. Sur l’avenue du 17 Mai, l’équipe a fait une escale à la Librairie papeterie du Burkina, malheureusement pour des raisons que nous ignorons, les responsables ont refusé l’accès à la presse. Mais à la librairie DIACFA, ce sont des parents d’élèves satisfaits des prix affichés qui s’afféraient à préparer la rentrée des classes de leurs rejetons que nous avons trouvés. Et la directrice de DIACFA librairie, Léa Fadoul, d’affirmer que sa structure applique scrupuleusement les normes imposées par les autorités. M. Nabollé a, par ailleurs, invité l’ensemble des acteurs au respect des engagements et de la règlementation en vigueur.
Donald wendpouiré NIKIEMA
nikdonald@yahoo.fr
Sayouba MAMBONE