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Burkina : l’Institut africain des industries culturelles a produit ses premiers diplômés de master professionnel

Publié le dimanche 20 mars 2022  |  minute.bf
Burkina
© Autre presse par DR
Burkina : l’Institut africain des industries culturelles a produit ses premiers diplômés de master professionnel
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L’Institut africain des Industries culturelles (IAIC) a organisé une session de soutenance pour la toute première promotion d’étudiants de master professionnel en industries culturelles. Cette session de soutenance s’est tenue ce samedi 19 mars 2022 au sein de l’Institut sis à Ouagadougou.

C’est l’étudiante Gniré Hadjaratou Traoré formée dans la filière Gestion et stratégie des industries culturelles qui a été la première à passer devant le jury pour présenter les résultats de ses travaux. Ses recherches ont porté sur le thème : « Artisanat d’art au Burkina Faso face aux défis du marché ».

Au cours de son exposé, l’impétrante a expliqué que l’artisanat burkinabè se comporte bien à l’extérieur du pays surtout en terme de visibilité. Elle a pris le cas de certains produits artisanaux qui sont exportés comme le chapeau de saponé, les objets d’arts, le pagne local Kôkô donda, etc.

En plus, l’étudiante Gniré Hadjaratou Traoré a indiqué que la Semaine nationale de la Culture (SNC), le Salon international de l’Artisanat de Ouagadougou (SIAO), le Festival panafricain du Cinéma et de la Télévision de Ouagadougou (FESPACO), etc. sont également des événements internationaux qui mettent en lumière les produits artisanaux burkinabè.

Cependant, les marchés artisanaux, souligne-t-elle, sont en souffrance à l’intérieur du pays par manque d’information, de formation et de financement. A cela s’ajoute également la situation sécuritaire que vit le pays qui impacte beaucoup les activités des artisans.

« J’ai fait un constat en parcourant la ville de Ouagadougou et je vois souvent les artisans avec de belles oeuvres, mais ces oeuvres restent dans les ateliers. Ils ont un véritable problème d’écoulement », a révélé Gniré Hadjaratou Traoré pour justifier le choix de son thème.

Comme solution, elle « conseille aux artisans de conquérir le marché local, d’essayer d’étudier la demande et faire la production en fonction de cette demande ».

Pour le Dr. Noël Sanou, Directeur général de l’IAIC et président du jury du jour, cette session de soutenance est non seulement « un grand événement pour l’Institut » mais aussi pour l’industrie culturelle du Burkina Faso en générale en ce sens qu’elle est la première du genre. « C’est un grand événement pour l’Institut parce que c’est l’aboutissement d’un travail qui est de fournir des cadres compétents qui vont servir de relais entre la production et l’administration, un des maillons qui manque pour l’avènement définitif d’une économie creative et d’une économie culturelle », a-t-il expliqué.

Pour la délibération, le jury a déclaré
l’impétrante « admise » au master professionnel en industries culturelles, option Gestion et stratégie des industries culturelles. Elle a été sanctionnée par la mention « très bien » avec la note de 16/20.
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