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Shirley Ayorkor Botchwey, présidente du Conseil des ministres : « La CEDEAO ne va pas abandonner le Burkina »

Publié le vendredi 18 mars 2022  |  Sidwaya
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© Présidence par DR
Le président du Faso s`est entretenu avec une délégation ministérielle de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO)
Le président du Faso, le lieutenant-colonel Paul-Henri Sandaogo Damiba, s`est entretenu ce jeudi 17 mars 2022, avec une délégation ministérielle de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) conduite par la présidente du Conseil des ministres de l’organisation, Mme Shirley Ayorkor Botchwey, ministre des Affaires étrangères de la République du Ghana.
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Le Président du Faso, Paul-Henri Sandaogo Damiba, a reçu en audience, dans l’après-midi du jeudi 17 mars 2022, une délégation de la CEDEAO conduite par la présidente du Conseil des ministres de l’organisation sous régionale, Shirley Ayorkor Botchwey, par ailleurs ministre des Affaires étrangères du Ghana.

Le Burkina Faso, même s’il est suspendu des instances de la CEDEAO, ne sera pas abandonné, selon la conférence des chefs d’Etat et de gouvernement de l’organisation sous régionale. La CEDEAO va accompagner le Burkina dans la mise en œuvre de la Transition. C’est la substance du message qu’a livré la présidente du Conseil des ministres de la CEDEAO, Shirley Ayorkor Botchwey, par ailleurs ministre des Affaires étrangères du Ghana, à l’issue d’une audience avec le chef de l’Etat, Paul-Henri Sandaogo Damiba.

C’était dans l’après-midi du jeudi 17 mars 2022 au palais de Kosyam. « Nous avons eu d’abord des discussions franches avec le gouvernement et avons pris des engagements clairs d’accompagner le Burkina Faso qui vit des situations difficiles sur le plan sécuritaire et humanitaire. La CEDEAO va travailler de concert avec le pays des Hommes intègres pour qu’ensemble, nous trouvions des solutions à ces crises, car tout ce qui touche le Burkina Faso impacte l’ensemble de l’espace communautaire», a-t-elle déclaré.

L’autre préoccupation de la CEDEAO, selon Mme Botchwey, concerne la durée de la Transition fixée à 36 mois. A ce sujet, le président du Faso, a-t-elle poursuivi, nous a expliqué les raisons pour lesquelles la Transition devrait durer 3 ans. Il s’agit notamment de la lutte contre le terrorisme et la résolution de la crise humanitaire. « Cependant, la CEDEAO demande une feuille de route claire pour la mise en œuvre de la Transition. A ce niveau le président Damiba a donné des réponses que nous allons transmettre à la Conférence des chefs d’Etat et de Gouvernement de la CEDEAO », a-t-elle indiqué.

La situation de l’ancien chef de l’Etat, Roch Marc Christian Kaboré, a été également au menu des discussions, selon l’hôte du jour. « Nous avons fait part des préoccupations des chefs d’Etat de la CEDEAO relatives à la libération de l’ancien président. Le président Damiba nous a autorisés à lui rendre visite. Nous avons pu le rencontrer et échanger avec lui. Il est bien portant et dans un bon état d’esprit. Nous allons rendre compte de cette visite à la Conférence des chefs d’Etat et de gouvernement de la CEDEAO », a fait savoir la présidente du Conseil des ministres de la CEDEAO, Shirley Ayorkor Botchwey.

W. Aubin NANA
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