Accueil    Shopping    Sports    Business    News    Femmes    Pratique    Burkina Faso    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Politique
Article



 Titrologie



L’Express du Faso N° 3605 du 11/9/2013

Abonnez vous aux journaux  -  Voir la Titrologie

  Sondage



 Autres articles


Comment

Politique

Deuxième session parlementaire 2013 : 90 jours pour débattre de la nomenclature du budget national 2014
Publié le jeudi 26 septembre 2013   |  L’Express du Faso


Le
© Autre presse par DR
Le président de l’Assemblée nationale, Apollinaire Soungalo Ouattara


 Vos outils




 Vidéos

 Dans le dossier

La deuxième session parlementaire de l’Assemblée nationale a ouvert ses portes ce mercredi 25 septembre 2013. Sous la direction du président Soungalo Apollinaire Ouattara, l’ordre du jour adopté est l’examen de la loi de finances portant sur le budget de l’Etat, gestion 2014.

Les députés de la Vème législature, ont rejoint l’hémicycle pour le compte de la deuxième session parlementaire. Cette session communément appelée session budgétaire est consacrée à l’examen du budget de l’Etat. L’importance de cette session requiert la présence des présidents d’institution, des chefs de corps diplomatiques, des chefs des partis politiques et des syndicats. Le président de la commission finances et budget de l’Assemblée nationale Théodore Zembendé Sawadogo, note que sa commission a bien travaillé en marge de cette session. En effet elle a anticipé la session en épluchant le terrain.

Pendant les 90 jours que durera cette session, les députés travailleront en sous-commissions, en commission et en séances plénières à l’hémicycle. En commissions, il s’agit pour eux d’auditionner des équipes techniques conduites par les Secrétaires généraux des ministères et institutions. L’objectif de l’audition de ces techniciens selon Théodore Zembendé Sawadogo, permet de voir les besoins supplémentaires ou ceux qui sont trop. Ainsi, l’arbitrage va consister à diminuer le montant dans certains secteurs ou à augmenter selon les besoins exprimés.

Cette session s’ouvre dans un contexte où l’économie du Burkina Faso fait preuve de résilience, en dépit d’une conjoncture extérieure difficile note le président de l’Assemblée nationale Soungalo Apollinaire Ouattara. La situation nationale a donc été mise à rude épreuve avec la mauvaise campagne agricole 2011/2012 et par des tensions sociales. Les mesures et les actions du gouvernement ont permis ces dernières années d’accompagner le monde rural.

Soungalo Apollinaire Ouattara a salué les mesures prises par le gouvernement dans le sens de l’exonération et des subventions à certains produits de grandes consommations, l’installation des boutiques témoins et des opérations de ventes des céréales à prix social. Il a fortement apprécié les mesures qui visent à la création d’emplois pour l’insertion de la jeunesse dans le développement. Pour lui, ces actions soulagent les populations et consolident l’approche de promotion de la croissance inclusive dans les politiques de développement économique et social comme prôné par le président du Faso dans son projet de société « Bâtir ensemble un Burkina émergent ». Le président de l’Assemblée nationale n’a pas omis de relever l’interpellation du président du Faso au comité de suivi et d’évaluation de la mise en œuvre des réformes politiques. Au vu des recommandations et des suggestions de ce comité, le président du Faso a appelé le gouvernement à élargir les concertations à toutes les composantes sociales et politiques.

Lucien Marie Noël Bembamba, ministre de l’Economie et des Finances

« C’est un budget qui va s’adapter au contexte national, lequel contexte est marqué par un environnement difficile au plan international, mais aussi, par des besoins pressants au plan national. Donc, nous allons faire en sorte que dans ce budget, on puisse prendre des initiatives susceptible de créer les conditions pouvant satisfaire aux besoins des populations. Vous avez vu déjà, lors des conseils des ministres, le président du Faso a pris des mesures sociales et le budget 2014 va renforcer ces mesures pour faire en sorte qu’on puisse résoudre un certain nombre de questions essentielles notamment, la question d’emploi, celle des couches vulnérables et du pouvoir d’achat. Durant cette session, les députés auront l’occasion de réfléchir sur ces mesures sociales. Mais pour moi, il s’agit de conquérir ce qu’on appelle une croissance commune forte et au-delà de la croissance, de pouvoir mieux la répartir. Le budget 2014 , tournera autour de 1800 milliards de FCFA. Ce que j’attends des députés c’est qu’ils puissent nous accompagner et qu’ils s’enrichissent de nos analyses et priorités ».

Firmin OUATTARA

 Commentaires