Le gouvernement que conduira le Dr Albert Ouédraogo a tenu son tout premier Conseil des ministres qui faisait office de prise de contact, sous la présidence du Lieutenant-colonel Paul-Henri Sandaogo Damiba, président du Faso ce lundi 7 mars 2022 au Palais de Kosyam. A sa sortie, le chef du gouvernement a relevé que le président du Faso a insisté sur « la nécessité de se départir d’un certain nombre de pratiques (…) [vues] dans les gouvernements passés, mais également de s’inspirer des bonnes pratiques de certains gouvernements. »
Outre l’urgence de la question sécuritaire, le Dr Ouédraogo dit avoir été instruit avec son équipe, de s’attaquer aux « chantiers qui préoccupent les Burkinabè à l’heure actuelle. »
Faisant allusion à la question même de la gouvernance, il a indiqué que le président Damiba « a insisté sur un certain nombre d’attentes, mais également sur un certain nombre de valeurs qui doivent guider l’action gouvernementale. »
Précisément, à en croire Dr Albert Ouédraogo, il lui a été demandé avec son équipe, de mettre dans leurs actions des valeurs comme « l’intégrité, la loyauté, la rigueur, la solidarité, la collégialité, et de l’exemplarité. »
Et au chef de l’exécutif de poursuivre : « il a insisté également sur la nécessité de se départir d’un certain nombre de pratiques qu’on a vues dans les gouvernements passés, mais également de s’inspirer des bonnes pratiques de certains gouvernements. »
Et comme pour annoncer les couleurs de ce que le président attend de lui et son bataillon de 25 ministres, Albert Ouédraogo a fait savoir que le président « a insisté sur la nécessité de la réduction du train de vie de l’État, à travers la suppression de certaines activités non-essentielles et l’utilisation rationnelle des ressources de l’État. »
Pour ce faire, Dr Ouédraogo a soutenu que « cela va passer par des réformes audacieuses. »