Dans sa déclaration à l’Assemblée nationale, le Premier ministre Jean Castex a défendu le bilan de la présence française au Sahel et assuré le service après-vente de la politique du président Emmanuel Macron, et reçu soutiens et critiques.
Face à une assistance clairsemée, Jean Castex a dénoncé l’attitude des « autorités de fait » de Bamako et l’arrivée de Wagner qui a rendu inéluctable le départ français. « Cette situation est le fruit d’une compétition internationale marquée par des stratégies de confrontation directe ou indirecte dans tous les champs physiques comme immatériels et je pense en particulier au domaine crucial de l’information. »
Sur ce point, il a reçu le soutien de Jean-Luc Mélenchon. Seul candidat à la présidentielle à s’exprimer, celui-ci avait choisi de principalement s’adresser aux Maliens : « Nous voilà ramenés aux militaires putschistes, aux bandits, aux voyous, à ceux qui méprisent le peuple et qui en plus, pensent nous insulter et que d’une façon ou d’une autre nous puissions nous sentir coupables. Nous ne le sommes pas. »... suite de l'article sur RFI