« Burkina Faso : quelles sont les bonnes pratiques pour une transition réussie ? Comment les acteurs de la société civile s’organisent pour contribuer à une transition reussie? » : c’est autour de ce thème que le Balai citoyen a initié une conférence publique pour réfléchir sur l’avènement du Mouvement patriotique pour la Sauvegarde et la Restauration (MPSR) à la tête de l’Etat burkinabè.
Invité à communiquer, le Directeur exécutif du Centre pour la Gouvernance démocratique (CGD), Thomas Ouédraogo estime qu’ « il ne faut pas dépasser 24 mois parce qu’après la transition peut se faire discréditer. »
Pour lui, « la transition politique est un moment accidentel dans la vie d’une nation, donc il ne faut pas s’installer confortablement. »
Aussi, M. Ouédraogo pense qu’il faut « un consensus constructif » qui prend en compte tout le peuple, même le régime déchu.
Dans ce sens, il a relevé qu’il y aura des réticences qu’«on ne peut pas mater indéfiniment. » C’est pour cela que le Directeur exécutif du CGD a conseillé de « prendre le temps à convaincre ceux qui ne sont pas d’accords. »
Ainsi, tout en suggérant « une synergie dans les actes et les discours », Thomas Ouédraogo s’est satisfait de ce qu’ « on n’assiste pas à une chasse aux sorcières ». « C’est déjà une bonne chose », a-t-il commenté avant de résumer en invitant les nouvelles autorités à tirer des leçons de la transition passée.