La deuxième session ordinaire de l’année 2013, dite session budgétaire s’est ouverte le mercredi 25 septembre 2013 sous la présidence du président de l’Assemblée nationale, Soungalo Apollinaire Ouattara, en présence du Premier ministre, Beyon Luc Adolphe Tiao, et les membres de son gouvernement.
Cette deuxième rentrée parlementaire de l’année 2013 de la Ve législature de la IVe République aura essentiellement comme plat de résistance l’examen et l’adoption du budget, gestion 2013. Le président de l’Assemblée nationale, Soungalo Apollinaire Ouattara, dans son discours d’ouverture a souligné que l’adoption du budget est un acte politique majeur qui, au-delà des relations entre le gouvernement et le Parlement, interpelle toutes les consciences, toutes les composantes de la collectivité nationale, en ce sens que cette adoption permet de gérer le pays dans tous ses compartiments. Cette deuxième session restera marquée par la situation nationale tendue du fait de la mise en œuvre des réformes politiques, notamment la mise en place de la deuxième chambre du Parlement qui suscite des débats controversés.
Soungalo Apollinaire Ouattara a salué les récentes mesures sociales prises par le gouvernement au profit des populations. Il s’agit notamment de la revalorisation salariale des travailleurs tout en maintenant le nécessaire dialogue avec les acteurs sociaux, de la création d’emplois et de revenus en faveur des jeunes, de la préparation de la rentrée académique et de la résolution des problèmes essentiels des étudiants. Il a encouragé la mise en œuvre de ces mesures qui, selon lui, doivent être appréciées à leur juste valeur. « L’Assemblée nationale, au cours de ses sessions, jouera son rôle de contrôle de l’action gouvernementale et encouragera l’exécutif à consolider son approche de promotion de la croissance inclusive dans ses politiques de développement économique et social pour le bien être des populations… », a-t-il souligné. Pour lui, cette session est placée sous le signe de la simplicité. Une session au cours de laquelle, à entendre le président Ouattara, un accent particulier sera mis sur l’amélioration du travail parlementaire.