L’Union générale des étudiants burkinabè (UGEB) qui a lancé un mot d’ordre de grève de 24 heures, ce jeudi 11 Octobre dans les sept universités publiques suite aux sanctions infligées à 16 étudiants, a estimé que le mouvement a été suivi à 100%. Dans la foulée, l’ANEB Koudougou, ville d’où sont inscrits les étudiants sanctionnés, elle, a décrété 48 heures de grève à partir de ce vendredi 12 octobre.
La pilule ne passe pas et l’Union générale des étudiants burkinabè (UGEB) hausse le ton. Suite aux sanctions allant de l’annulation des résultats de la première session de l’année académique 2011-2012 à l’exclusion définitive des universités publiques et privées du Burkina, l’UGEB qui fédère l’Association nationale des étudiants burkinabè(ANEB) a décrété un mot d’ordre de grève de 24 heures le jeudi 11 octobre dernier. A l’Université de Ouagadougou(UO) dans l’Unité de formation et de recherche en Sciences humaines (UFR/SH), une étudiante en compagnie de deux camarades en deuxième année de sociologie venues pour les cours ont constaté le mouvement. « Nous n’étions pas informé qu’il y avait grève » a déclaré une d’elles. A l’unité de formation et de recherche en lettres, arts et communication (UFR/LAC) de l’UO, au moins six devoirs n’ont pas été composé.
Du coup, une note du service de la scolarité de l’UFR reprogrammait tous les devoirs de ce jour de grève au vendredi 12 octobre. C’est la première fois dans l’histoire du mouvement estudiantin selon le président du comité exécutif de l’UGEB, Mahamadou Fayama que l’UGEB lance un mot d’ordre de grève dans toutes ses sections. Selon un étudiant contacté par zoodomail.com, à l’Université de Koudougou, d’où sont inscrits les 16 étudiants sanctionnés, il a noté que« les étudiants étaient mobilisés ». Répondant à un rassemblement le matin du jeudi 11 octobre de l’ANEB/Koudougou, élèves et étudiants y étaient présents. « Il y avait une grande mobilisation a constaté l’étudiant et il aurait même des enfants de la maternel » a affirmé l’étudiant.
Des forces de l’ordre étaient visibles aux quatre coins de l’université de Koudougou selon toujours la source. Pour le président du comité exécutif de l’UGEB, le mot d’ordre a été suivi à 100% dans les sections de Ouagadougou, Ouaga 2, Koudougou, Bobo, Fada, Ouahigouya et Dédougou. La principale revendication de ce mouvement d’humeur est l’annulation des sanctions prises contre 16 étudiants à l’Université de Koudougou, dont six sont définitivement exclus des universités publiques et privées du Burkina.
Au soir de la grève, les étudiants sous la bannière de l’Association nationale des étudiants burkinabè, section de Koudougou ont décrété 48 heures de grève et devraient concerner l’Université de Koudougou et les établissements primaires et secondaires de la ville. L’Union générale des étudiants burkinabè, elle, organise une conférence de presse le lundi 15 octobre prochain.