Célébration de la Saint Valentin: Les bouquets de fleurs prisés par les Ouagavillois

Publié le mardi 15 fevrier 2022 | minute.bf

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Célébration de la Saint Valentin: Les bouquets de fleurs prisés par les Ouagavillois

Les amoureux du monde marquent une halte pour célébrer l’amour ce 14 février 2022, comme chaque année. Au Burkina Faso malgré le triple contexte difficile marqué par l’insécurité, le COVID-19 et la crise politique, cette fête chez les populations, notamment celle de la capitale Ouagadougou, ne passera pas inaperçue. Dans les boutiques, les bouquets de fleurs et autres accessoires d’amours se vendent comme des bonbons. www.minute.bf a traîné son micro dans ces lieux de commerce.

« Il faut célébrer l’amour. L’amour apaise les cœurs, l’amour adouci la douleur et on ne peut rien faire sans amour », nous dit ce vendeur de fleurs, Abbas Ouédraogo. Pour lui, bien qu’une simple fête d’amour entre deux personnes, ce jour est mémorable, car il rassemble le monde autour d’un idéal qui est « l’amour du prochain ».

Chaque jour est une fête, dit-on, mais le 14 février à une saveur unique. Alex Méda vient d’acheter deux cadeaux pour deux personnes chères à lui. À savoir, son épouse et sa maman. « C’est une date spéciale pour les amoureux, je pense que chacun doit faire un effort pour pouvoir offrir ne serait ce qu’à toutes les personnes qu’il adore, maman, épouse, sœur, un présent symbolique », déclare-t-il. Pour lui et sa famille, la soirée de cette journée sera marquée par un dîner.

Jacques Larry Lankoandé est lui venu accompagner de sa sœur Asma Lankoandé, pour acheter un bouquet de fleurs pour leur mère. Selon lui, ce jour est assez exceptionnel pour faire plaisir à ceux qu’on aime surtout, à la femme et cela est très important. Malheureusement, précise-t-il en sus, la recherche de son âme sœur suit son cours. « On a décidé d’offrir un présent à maman, car comme on le dit ce sont les mères qui nous donnent la vie. Elles sont là au début et à la fin donc pourquoi ne pas leur faire plaisir pour ce jour si spécial? » renchérit Asmao Lankoandé.

Outre les bouquets de fleurs plus prisés par les ouagavillois, certains préfèrent acheter d’autres gadgets comme des nounours, de la lingerie sexy par exemple. C’est le cas de Narcisse Gansoré qui, cette fois-ci a décidé d’offrir un autre présent que les fleurs à sa moitié. « C’est une surprise. Mais bon, j’ai décidé de changer et de lui offrir un ensemble sexy qu’elle pourra utiliser pour le sommeil », confie-t-il. Cela est fait selon lui pour « augmenter le degré d’amour dans la nuit ».

Par ailleurs, cette fête de la Saint-Valentin n’enchante pas tous les ouagavillois.« Sans m’y opposer, je ne vois rien de symbolique dans cette célébration », estime Samuel Poda avant de marteler: « que celui qui a les moyens fasse cet effort (faire un cadeau à son amoureux, ndlr), mais tout de même on dispose de 365 jours pour prouver l’amour qu’on a pour l’autre ».

Pour l’heure, ce sont les commerçants qui se frottent les mains à travers leurs ventes. Abas Ouédraogo, sans nous donner son chiffre d’affaires exact en cette mi-journée de la Saint-Valentin, nous confie que sa marchandise (les fleurs) se vend bien. Aussi, le prix des bouquets de fleurs varie entre 4 000f, 6 000f, 10 000f et plus, en fonction du bouquet choisi, nous renseigne Abbas Ouédraogo.

En rappel, l’origine réelle de cette fête des amoureux remonte au XIVe siècle dans la Grande-Bretagne encore catholique où le jour de la Saint-Valentin (14 février) était considéré comme une fête des amoureux, car l’on pensait que les oiseaux choisissaient ce jour pour s’apparier.

Au XXe et XXIe siècles, la Saint-Valentin s’est généralisée au Monde devenant une marque de fabrique pour certains commerçants et une opportunité pour montrer son attachement aux personnes chères pour d’autres.

Mathias Kam (Stagiaire)

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