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Ouagadougou : Démantèlement d’un réseau de présumés voleurs d’engins à deux roues

Publié le samedi 12 fevrier 2022  |  minute.bf
Ouagadougou
© Autre presse par DR
Ouagadougou : Démantèlement d’un réseau de présumés voleurs d’engins à deux roues
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Le commissaire Sayibou Galbané et ses Hommes ont mis fin aux activités de 4 réseaux de présumés malfrats. Parmi eux, l’un était spécialisé dans « les vols d’engins à deux roues ». Ils ont été présentés aux médias le vendredi 11 février 2022, au cours d’une conférence où le Service régional de Police judiciaire du Centre (SRPJ-C) a restitué à des victimes leurs engins.

6 motos, dont 3 vélomoteurs de marque SIRIUS, 2 motocyclettes de marque SCOOTER et 1 de marque JUPITER 150 : c’est le résultat de la prise du SRPJ-C contre un réseau de présumés voleurs d’engins.

Organisé en binômes motorisés, ce groupe de 8 présumés malfrats « ciblait principalement les personnes qui causent aux abords des voies et devant les domiciles. » Selon les explications de commissaires Galbané, ces mis en cause, munis « de couteaux, de machettes, de gourdins » et cachés derrière « des casques et des cache-nez », sillonnent les artères de Ouagadougou « en groupe de 4 scindés en deux binômes à la recherche de potentielles proies. »

« Tard la nuit » : c’est le moment propice pour leur opération. Ainsi, explique le commissaire Galbané : « une fois leur victime repérée, ils (les présumés voleurs, ndlr) évaluent l’environnement avant de prendre la décision soit de l’agresser sur place ou de la suivre jusqu’à un endroit propice. Là, ils avancent et la tiennent en respect à l’aide de leurs couteaux. Ils récupèrent son engin et la spolient de tous ses biens (numéraires, téléphones portables…) »

À en croire Sayibou Galbané, les présumés délinquants qui ciblaient « principalement les femmes », utilisaient soit les engins volés, les vendaient « sur place » ou les convoyaient « au Ghana via des receleurs qui ramènent de la drogue pour leur propre consommation et pour la vente. »

En outre, le commissaire a fait savoir que les mis en cause, « de jeunes » pour la plupart, sont « des repris de justice. » Il s’agit notamment de « N.F alias vieux, 22 ans et déjà condamné à 36 mois de prison ferme en 2018 pour consommation de stupéfiant et vol d’engins ; K.C.H, 18 ans, prévenu pour vol en 2019 et relaxé pour raison de santé ; N.A, 19 ans ; G.A.N alias El Bass, 18 ans ; T.I, 23 ans » en plus des « deux autres toujours en cavale, les présumés receleurs des engins volés. »

M. Galbané a justifié cette situation par les failles du système carcéral qui n’arrive pas à canaliser les repris de justice. « De la prison, ils arrivent à constituer des groupes et quand ils ressortent ils deviennent plus violents, plus dangereux, et plus stratèges… », a-t-il commenté en soulignant qu’ « il y en a même qui sont en prison et qui coopèrent avec ceux qui sont dehors. »

Qu’à cela ne tienne, l’arrestation des 5 membres du réseau de 8 présumés braqueurs a fait du bien à plusieurs Ouagavillois qui, séance tenante, sont rentrés en possession de leurs engins. L’occasion pour le SRPJ-C de rappeler à « la prudence et à la vigilance. »

Franck Michaël KOLA
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