L’octroi du statut de membre observateur de l’Union africaine à Israël sera étudié au sein d’un comité de sept chefs d’État. Cette initiative signe la défaite des amis africains de l’État hébreux selon un diplomate, alors qu'un ancien haut-fonctionnaire de l'UA estime qu'elle évite surtout la division au sein de l’organisation continentale.
Dimanche 6 février, au second jour du 35e sommet ordinaire de l’Union africaine, il a été décidé de suspendre le statut de membre observateur octroyé à Israël par Moussa Faki, le Président de la Commission de l’UA, en juillet 2021.
Les pays qui s’opposent à cette mesure ont réussi un coup de maître: geler la décision et éviter un vote qui aurait pu accroître la division au sein de l’organisation continentale. Depuis six mois, l’entrée d’Israël au sein de l’Union africaine était au centre d’une bataille qui a opposé deux groupes de pays. D’un côté les opposants, menés par l’Afrique du Sud et l’Algérie, qui comprend essentiellement des pays anglophones d’Afrique australe.
De l’autre, le Maroc, le Rwanda, le Togo et plusieurs pays d’Afrique de l’Ouest. Une bataille qui avait également pour toile de fond le conflit au Maghreb entre, d’un côté, le Maroc (partenaire stratégique d’Israël) et de l’autre l’Algérie et la République arabe sahraouie démocratique.... suite de l'article sur Autre presse