Au Burkina Faso, les réactions commencent à se faire entendre, 24h après que la Cédéao a décidé hier de ne pas prendre de sanctions supplémentaires à l’encontre du Burkina Faso. L’organisation régionale a néanmoins demandé aux militaires, au pouvoir depuis le coup du 24 janvier, un chronogramme raisonnable de retour à l’ordre constitutionnel.
À quoi correspond une transition raisonnable ? C’est là toute la question qui anime la scène politique burkinabè au lendemain d’un sommet de la Cédéao qui a épargné le Burkina Faso de sanctions.
« Pour parler de république, il faut pouvoir parler d’État et cela n’est pas possible avec deux tiers de notre territoire aux mains des terroristes », analyse Eddie Komboïgo. La priorité donc doit d’abord être de régler la situation sécuritaire selon l’ancien chef de file de l’opposition, et les forces vives pendant ce temps doivent se tenir prêtes pour échafauder la transition de demain.... suite de l'article sur RFI