"La politique de l’Africom, […], doit être analysée dans le cadre global de la politique de Défense […] des États-Unis, mise à jour chaque année par la loi d'Autorisation de la défense nationale", affirme auprès de Sputnik Naoufel Brahimi El Mili, analysant le probable recentrage de cette politique autour du Mali et du Sahel.
En visite jeudi 3 février en République centrafricaine, le directeur général de l’état-major de l’Union européenne, le vice-amiral Hervé Bléjean, a affirmé à Bangui que "l’UE ne [pouvait] plus se permettre d’entraîner des unités centrafricaines qui ensuite sont employées par Wagner [une société de sécurité privée russe prétendument proche du Kremlin, ndlr]", qui exerce un contrôle "sur les forces armées du pays".
Selon lui, les formations ne reprendront qu’à deux conditions: "la première, c’est d’avoir la garantie que les unités que nous entraînons ne sont pas employées par Wagner mais sont employées dans le cadre régalien de l’emploi de forces armées nationales.