Le procès des assassins présumés de Thomas Sankara et douze de ses collaborateurs en 1987, se poursuit à Ouagadougou. Après des mois d’auditions des témoins et accusés, l’heure est maintenant aux plaidoiries.
Depuis hier, les avocats des parties civiles ont la parole. Et ce jeudi après-midi, le cas de Jean-Pierre Palm, devenu commandant de la gendarmerie nationale après l’assassinat de Thomas Sankara, a été évoqué. Il est accusé de complicité d’attentat à la sûreté de l’État.
Lors de sa plaidoirie, Maître Anta Guissé a remonté le fil du temps, plusieurs jours avant l’attaque du Conseil de l’entente et des années après, pour reconstituer ce qu’elle appelle « le puzzle de la culpabilité » de Jean-Pierre Palm.... suite de l'article sur RFI