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CAN 2022: Aristide Bancé, le grand frère des Étalons burkinabè

Publié le mercredi 2 fevrier 2022  |  RFI
Eliminatoires
© aOuaga.com par A.O
Eliminatoires Mondial 2018 : le Burkina qualifié pour la phase des poules
Mardi 17 novembre 2015. Ouagadougou. Stade du 4-Août. Les Etalons du Burkina se sont qualifiés pour le 3e et dernier tour des éliminatoires de la Coupe du monde de football Russie 2018 en battant au match retour les Ecureuils du Bénin par 2 buts à 0. Photo : Aristide Bancé, attaquant des Etalons
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À peine a-t-il raccroché les crampons qu’Aristide Bancé renouait avec la sélection du Burkina Faso. L’ancien attaquant, âgé de 37 ans, est le manager des Étalons. Avant la demi-finale de la CAN 2022 face au Sénégal, Aristide Bancé se confie à RFI sur cette nouvelle vie, son passage du terrain au banc de touche, ses rapports avec ses ex-coéquipiers, ses projets...

Aristide, le Burkina Faso est en demi-finale de la CAN 2022 et va affronter le Sénégal ; comment te sens-tu avant ce match ?

Je suis très heureux. En tant que manager de la sélection, se retrouver en demi-finales avec presque une nouvelle génération… Je suis vraiment content. Quand on est arrivé ici au Cameroun, je crois que nous seuls croyons en ces « enfants ». Et les joueurs eux-mêmes ont cru en eux, en leurs capacités. Être en demi-finales aujourd’hui, ça fait plaisir. Il y a eu du changement avec les anciens qui ont arrêté la sélection, mais l’équipe actuelle réalise des performances assez incroyables. Je suis vraiment très fier de cette équipe.

Tu fais partie de ces anciens qui ont arrêté récemment. Mais tu es resté dans le foot puisqu’on te retrouve déjà au poste de manager de l’équipe nationale…

Prendre cette décision d’arrêter n’a pas été facile. J’avais encore la force. Je pouvais encore jouer, je pouvais même encore faire une dernière CAN. Mais il fallait prendre une décision. J’ai réfléchi et je me suis dit que c’était le moment. Quand tu joues et que tu n’es plus qu’à 95%, il vaut mieux arrêter. C’est comme ça que j’ai pris ma décision. Après, je me suis posé beaucoup de questions, dont celle sur ce que j’allais faire après le foot. Moi, c’est le sport, le football, je ne sais rien faire d’autre. C’est le métier que j’ai choisi. Après tout ce qu’on m’a enseigné dans ma carrière, c’est à moi de partager mon expérience avec les jeunes joueurs. C’est comme ça que j’ai décidé de rester dans le football. On m’a proposé ce poste (de manager du Burkina Faso) et je ne l’ai pas refusé. J’ai accepté parce que c’est mon pays. Il n’y a rien de mieux que de servir mon pays. C’est pourquoi j’ai accepté.
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