Des tirs ont été entendus dimanche dans plusieurs casernes burkinabées, dont trois d’entre elles sont situées dans la capitale Ouagadougou. Des coups de feu se sont également produits dans des casernes de Kaya et Ouahigouya, dans le nord du pays. Le gouvernement a reconnu que des "tirs" ont eu lieu dans plusieurs casernes du pays, mais démenti "une prise de pouvoir par l’armée".
Des coups de feu ont été entendus, dimanche 23 janvier, dans plusieurs casernes du Burkina Faso, dont trois situées dans la capitale Ouagadougou, a appris l’AFP de sources militaires et auprès d’habitants.
"Depuis 01H00 du matin (GMT et locales), des tirs ont été entendus ici à Gounghin provenant du camp Sangoulé Lamizana", a affirmé un militaire de ce quartier situé à la sortie ouest de Ouagadougou, ce qu’ont confirmé des habitants, parlant de "tirs de plus en plus nourris".
Le gouvernement du Burkina Faso a reconnu dimanche que des "tirs" ont eu lieu dans plusieurs casernes du pays, mais démenti "une prise de pouvoir par l’armée".
"Des informations véhiculées dans des réseaux sociaux tendent à faire croire à une prise de pouvoir par l’armée en ce jour" de dimanche, indique un communiqué du porte-parole du gouvernement, Alkassoum Maiga. "Le gouvernement, tout en reconnaissant l’effectivité de tirs dans certaines casernes, dément ces informations et appelle les populations à rester sereines", ajoute-t-il.... suite de l'article sur France 24