Le Centre hospitalier universitaire Yalgado Ouédraogo (CHU-YO) a organisé un atelier de validation de son plan de soins infirmiers. C’était le mardi 24 septembre 2013 à Ouagadougou.Les pratiques de soins au Centre hospitalier universitaire Yalgado Ouédraogo (CHU-YO) seront désormais guidées par un plan de soins infirmiers. La validation de ce plan de soins a fait l’objet d’un atelier le 24 septembre dernier à Ouagadougou. Les travaux ont permis aux participants d’échanger sur un schéma directeur de soins au sein de cet hôpital. Il s’agit d’une innovation car les pratiques de soins dans les différents services du CHU-YO n’étaient pas harmonisées. Le plan de soins viendra donc combler ce vide. Il constitue, de l’avis du Directeur général (DG) de l’hôpital, Robert Bibia Sangaré, un outil indispensable qui permettra de travailler dans la cohérence, suivant une chronologie rigoureuse dans la prise en charge des patients. « Il était important que nous puissions harmoniser et respecter les pratiques généralement admises et conformes à celles qui doivent exister dans un grand hôpital. C’est pourquoi, nous avons décidé d’adopter cet outil pour améliorer la prise en charge des patients et des malades », a-t-il justifié. En outre, a indiqué le DG, le plan de soins est un repère pour situer les responsabilités des agents. « Le plan de soins infirmiers trace chronologiquement ce qu’il faut faire. Tout le personnel doit se conformer de telle sorte que quand il y a un problème, un dysfonctionnement ou une faute commise, que l’on puisse tout de suite situer les responsabilités », a-t-il précisé.
Se conformer aux normes
Selon la directrice des soins infirmiers obstétricaux, Aminata Ouédraogo, le plan de soins leur permettra d’agir conformément à la démarche scientifique. « Tout ce que nous faisions n’était pas matérialisé. C’est ce qui nous a amenés à valider le plan de soins pour mieux prendre en charge nos patients. Tant que rien n’est matérialisé, nos supérieurs n’ont pas les traces de ce que nous faisons. Il est important qu’il y ait des traces de ce que l’on fait pour qu’à l’avenir, s’il y a des plaintes, l’on puisse retrouver les traces de l’acte de tout un chacun », a-t-elle soutenu. Même conviction pour le représentant de la commission médicale d’établissement, Christophe Da, pour qui, le plan de soins vient à point nommé : « Jusque-là, chaque service avait sa façon de faire. Il y aura maintenant un plan commun qui permettra à chacun d’appliquer et à chaque infirmier de faire ce qu’il doit faire car, la médecine est une chaîne et le maillon soins infirmiers est très important dans cette chaîne », a-t-il affirmé.
La validation du plan de soins, suivie d’une formation de tous les agents pour leur permettre de faire leur travail suivant les règles fixées par ledit plan, a été relevée par Robert Sangaré qui envisage l’échéance du début de l’expérience à janvier 2014.