Babayouré Sawadogo vit sa deuxième CAN avec le Burkina Faso en tant que gardien remplaçant. Il est l’un rares joueurs de la sélection évoluant dans le championnat local burkinabé où allie sa carrière de gardien de but et de policier.
Le sourire, qui quitte rarement son visage, affiche sa bonhomie débordante. Bayaouré Sawadogo a l’énergie du jeune premier et l’enthousiasme du joueur qui découvre la Coupe d’Afrique. Pourtant, le gardien de but du RC Kadiogo en est à sa deuxième CAN après celle de 2017. Même s’il n’a jamais disputé la moindre minute, être là au milieu des Étalons suffit à son bonheur. Sawadogo est l’un deux joueurs évoluant au pays à être convoqués dans les 28 de la CAN. Une petite consécration pour ce gardien de 32 ans également sergent-chef dans la police burkinabè.
Le natif de Bobo-Dioulasso allie ses deux passions au quotidien à Ouagadougou même si ce n’est pas toujours évident. « C’est le repos qui me manque, dit-il. J’ai des journées très chargée. Le matin, je fais le tour des services pour encourager et assurer la pratique sportive des éléments de la police, et l’après-midi, je suis à l’entraînement avec mon club ».... suite de l'article sur RFI