L’alternative de veille citoyenne des acteurs économiques pour le développement de la patrie était face à la presse dans la soirée de ce samedi 15 janvier 2022 à Ouagadougou. L’objectif de ce rendez-vous était de se prononcer sur l’actualité nationale et sous-régionale notamment en ce qui concerne l’embargo de la CEDEAO sur le Mali.
L’alternative n’arrive pas à comprendre que malgré l’appel du président du Faso à une union sacrée « certains individus sous contrôle judiciaire demandent sa démission ».
Elle demande surtout de la vigilance pour mettre en déroute ce projet.
« Nous demandons au peuple une vigilance accrue pour mettre en échec ces plans machiavéliques. Nous demandons à la justice de faire son travail », a interpellé Saïbou Koanda, président de l’alternative.
En outre, l’alternative s’est aussi prononcée sur le report des élections municipales de 2022 comme demandé par le cadre de concertation du dialogue politique. Pour les élections municipales, l’alternative souhaite qu’elles se tiennent en novembre 2022.
Par ailleurs, en ce qui concerne l’appel à marcher pour demander la démission du président du Faso le 22 janvier prochain voulu par le mouvement « Sauvons le Burkina », l’alternative a appelé « les patriotes à se démarquer de tous les appels anti démocratiques et anti républicains ». Selon Saïbou Koanda, « les assoiffés du pouvoir peuvent attendre 2025 pour une transition démocratique et républicaine ».
L’alternative n’a pas manqué aussi de se prononcer sur l’embargo de la CEDEAO contre le Mali. Elle dit rester « solidaire » au peuple malien et par conséquent, appelle à « la levée immédiate » des sanctions. Elle n’a pas manqué de signifier à la CEDEAO et l’UEMOA qu’elles doivent être des «institutions des peuples et non au service des présidents africains ».
La junte au pouvoir est aussi appelée à « revoir le délai de la transition » selon l’alternative des acteurs économiques pour le développement de la patrie.