La formation civique et patriotique de la 59e promotion de la jeunesse engagée dans le Service national pour le développement(SND) a débuté le lundi 23 septembre 2013, à la Maison du peuple, à Ouagadougou. Inculquer les vertus fondamentales à la jeunesse, tel est l’objectif de la formation. C’est le gouverneur de la région du Centre, Jean-Marie Compaoré, qui a présidé la cérémonie d’ouverture de ladite formation.
Du 23 au 27 septembre 2013, se tient à la Maison du peuple, à Ouagadougou, une session de formation à l’endroit de la jeunesse engagée dans le service national pour le développement. Le but de cette formation pour la 59e promotion du SND est de lui inculquer les vertus fondamentales que sont la solidarité, la tolérance et le patriotisme. C’est sous le « Signe de l’hymne national » que la jeunesse a d’abord manifesté son patriotisme. C’est le gouverneur de la région du Centre, Jean-Marie Compaoré, qui a présidé ladite cérémonie d’ouverture, le lundi 23 septembre 2013. Il a invité la jeunesse engagée à être assidue afin d’acquérir convenablement les valeurs qui lui seront enseignées. Il a par ailleurs salué l’initiative du directeur du SND qui a organisé cette formation pour la jeunesse impliquée dans le processus de développement. Pour lui, cette formation entre aussi dans le cadre de la politique du gouvernement en matière de formation civique et patriotique. Au menu du jour, les jeunes sont appelés à recevoir des connaissances sur les valeurs fondamentales que sont la tolérance, la paix, le patriotisme, etc. Les valeurs qui seront ainsi enseignées constituent de nos jours le socle du développement de la Nation, a-t-il dit. « On ne peut pas construire un Burkina émergent sans le civisme ». Il a insinué qu’après cette formation, ces jeunes pourront être le relais pour tous les autres jeunes, afin d’assurer la paix au Burkina.
Le premier adjoint au maire a aussi marqué de sa présence à cette cérémonie. Il a indiqué que cette session de formation contribuera à éduquer la jeunesse. Il l’a invité à participer aux débats pour qu’ensemble ils puissent construire un Burkina émergent. Le directeur de la formation et de la production, Stéphane B. Kiemdé, a assuré que cette session va permettre aux jeunes d’avoir la fibre patriotique, à accepter se sacrifier pour les autres, comme l’a fait le sapeur-pompier, Moïse Tassembédo qui, avant même d’être à ce poste, avait commencé à servir son pays. Il a témoigné avoir sauvé un enfant tombé dans un puits, dès son jeune âge. A travers son acte, il invite ses camarades à faire preuve de courage et à se sacrifier aussi pour les autres. Car c’est cet engagement qui l’a conduit à être aujourd’hui sapeur-pompier, pour venir en aide aux autres. Le directeur général de la formation et de la production a souligné que l’éducation civique est une affaire de tout le monde. Donc, il souhaite que tous les acteurs s’impliquent davantage en l’éducation de la jeunesse afin qu’elle s’engage dans le développement du Burkina. « Au sortir de cette formation, nous aurons des hommes engagés et prêts à servir leur pays » .