Le Chef de file de lopposition politique burkinabè, Eddie Komboïgo, a reçu en audience dans cette matinée du mardi 28 décembre 2021, le ministre dÉtat chargé de la Réconciliation nationale et de la cohésion sociale, Zéphirin Diabré. Les échanges ont principalement porté sur la question de la Réconciliation nationale et de la cohésion sociale au Burkina Faso.
Je suis venu expliquer au chef de file de l’opposition et à ses collègues ce qui constituera la dernière ligne droite de organisation prochaine du forum national de réconciliation. Une date même avait déjà été choisie et fixée en janvier 2022, mais en venant ce matin, jai saisi loccasion pour faire le point de lensemble des travaux qui ont été conduits à ce jour.
Comme raison essentielle de ma venue ici ce matin, j’ai fait un plaidoyer auprès du chef de file de lopposition et de lopposition politique pour quils sassocient aux efforts du ministère pour faire en sorte que ce forum national de réconciliation soit un succès total. a déclaré, Zéphirin Diabré, à sa sortie d’audience.
Selon lui la réconciliation nationale doit se situer au delà des divergences politiques : Comme vous le savez, l;opposition a décidé pour des raisons de ne plus participer aux différentes instances gouvernementales, cest une décision souveraine que je respecte, mais ma venue constituait justement à dire que la question de la réconciliation nationale doit se situer au delà des divergences politiques et quau regard de l’importance de ce forum qui va contribuer à résoudre des problèmes anciens et nouveaux de ce pays, jai humblement demandé au chef de file de lopposition et à ses collègues de bien vouloir faire une entorse à leur décision et à sassocier à la fois au Conseil national dorientation et de suivi qui va piloter ce forum et au comité national dorganisation de ce forum. J;ai bénéficié deux d’une oreille attentive et il leur appartiendra de statuer sur la question au moment venu ».
Après avoir écouté l’hôte du jour, le chef de file de lOpposition politique burkinabè, Eddie Komboïgo a promis, après une concertation avec les autres membres du CFOP, donner une suite dans les meilleurs délais.
" C’est un plaisir pour nous de recevoir ce matin la visite du ministre d’Etat chargé de la Réconciliation nationale et de la cohésion sociale.
A un moment donné de la lutte, l’opposition a donné de la voix pour que le gouvernement nous entende et prenne des mesures idoines pour soutenir les Forces de Défense et de la Sécurité, les VDP, et tous ceux qui se battent pour que la paix revienne au Burkina Faso. Les efforts ont été faits au niveau du gouvernement, mais nous sommes en phase d’évaluation. Dans ce même ordre d’idée, nous avions décidé de ne plus participer aux réunions avec le gouvernement, aux instances gouvernementales pour dire que nous ne sommes pas contents de la situation nationale. Nous ne sommes pas contents de ce qui se passe dans nos frontières et à l’intérieur de nos villes.
Avant c’était les frontières, ensuite les villages, maintenant les communes, ils (les terroristes : Ndlr) sont à la porte des chefs- lieux des provinces et cela n’est pas acceptable », a t-il longuement expliqué les raisons du retrait du CFOP de la table de discussion.
Et de poursuivre, comme pour donner une réponse favorable à la requête du ministre Diabré : « Mais, il faut que la vie continue, il faut que nous puissions nous unir pour nous battre, pour que
lhydre recule. Lopposition a déjà donné des conseils et s’est toujours engagée dans cette lutte ».