C’est la conclusion de deux réunions tenues depuis ce week-end à Ndjamena, capitale du Tchad. Le Tchad préside ce groupe de pays chargé de répondre à la crise sécuritaire à laquelle fait face le Sahel
Après l’assemblée générale des femmes du G5 Sahel la semaine dernière, c’est au tour des ministres chargées de la Femme de se réunir hier à Ndjamena pour demander que le genre soit pris en compte dans les décisions des chefs d’État de cette région qui fait face au terrorisme.
« Nous avons formulé à l'endroit des chefs d'État des recommandations pour soutenir la plateforme des femmes du G5 Sahel, de veiller à l'équilibre homme-femme dans la répartition des postes nominatifs par pays au regard de la non-représentation des femmes au niveau décisionnel, de créer un cinquième département chargé du Genre, des Affaires sociales et Humanitaires », explique Amina Priscille Longoh, ministre tchadienne de la Femme.
Les femmes du Sahel sont celles qui subissent le plus les affres de l’insécurité et du sous-développement. C’est la raison pour laquelle elles doivent être associées aux décisions estime la ministre tchadienne.... suite de l'article sur RFI