Au Burkina, c'est la crise du sein du Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP), le parti de l'ancien président Blaise Compaoré. Un congrès s'est ouvert ce samedi et continue ce dimanche, à l'initiative du président sortant, Eddie Komboïgo, candidat à sa propre succession. Et ce alors que la veille, des membres de son bureau exécutif national l'avaient suspendu de ses instances.
Eddie Komboïgo, samedi avant l'ouverture du congrès, se disait confiant et disait avoir « vraiment envie de se représenter » pour un nouveau mandat. Il assurait aussi être dans son bon droit, malgré l'action en justice de « ses camarades », disait-il, pour que ce congrès soit reporté. Une action en justice finalement perdue en appel, lui ouvrant la voie en vertu, selon ses propres termes, de « la force de la chose jugée ».
Du côté de ses adversaires au sein du bureau exécutif du CDP, on confirmait pourtant qu'Eddie Komboïgo avait bien été « suspendu » pour six mois, la veille, pour avoir voulu « passer en force » et organiser ce congrès contre leur avis et contre les statuts du parti. Une source au sein du bureau s'interdisait néanmoins de commenter publiquement le congrès en cours, auquel nombre de ténors n'assistent pas.... suite de l'article sur RFI