Lundi 13 décembre, le Premier ministre Lassina Zerbo a dévoilé son nouveau gouvernement, composé de 25 ministres contre 34 précédemment. Des postes clés comme ceux de la Réconciliation nationale, de la Défense et de la Sécurité restent inchangés. Eddie Komboïgo, chef de file de l’opposition, comprend ces choix. Mais il appelle à des « résultats probants dans les plus brefs délais ».
Le Premier ministre burkinabè Lassina Zerbo a respecté la consigne du président Roch Marc Christian Kaboré. Dans la soirée du lundi 13 décembre, il a présenté un nouveau gouvernement resserré. Et sans surprise, il a maintenu à leurs postes trois ministres de premier plan : Zéphirin Diabré à la Réconciliation nationale, Barthélémy Simporé à la Défense, Maxime Koné à la Sécurité.
Pourtant, c’est bien la crise sécuritire qui a précipité la chute de l’ancien gouvernement. Mais le maintien de ces trois figures à la direction de ces ministères n’étonne pas Eddie Komboïgo, président du Congrès pour la démocratie et le progrès et chef de file de l’opposition au Burkina Faso.... suite de l'article sur RFI