Ouguipaguini Lompo a remporté le grand prix international de traduction et d’interprétation de Ouagadougou, à l’issue d’une compétition tenue le samedi 11 décembre dernier. Ce grand prix est une initiative du journaliste et traducteur Adama Soro qui entend, par cette compétition, donner plus de visibilité aux acteurs de la traduction et de l’interprétation.
C’est la toute première édition du grand prix international de traduction et d’interprétation initiée par Adama Soro du Cabinet International de Traduction, d’Etudes de Formation, de Communication et d’interprétation (CITEFCI). Après avoir émis l’idée depuis 2010, il décide de se jeter à l’eau en cette année 2021 et de réaliser un de ses rêves les plus chers qui est de mettre en lumière les activités des traducteurs et interprètes.
La première édition de ce concours a vu l’entrée en jeu de 5 langues nationales et de 5 autres langues Internationales, le français, langue pivot de la compétition, étant présent à toutes les combinaisons pour faciliter le travail des jurys. « Tous les candidats repartis en deux grandes catégories, nationales et internationales, ont été soumis à la traduction notée sur 10, de textes d’un niveau relativement élevé qui traitent de la problématique de la traduction, de son importance et de son apport pour le développement et la compréhension entre les nations et les peuples », a expliqué le promoteur de ce concours.
Ouguipaguini Lompo, le super grand prix
Une soixantaine de candidats (catégories nationales 38 et internationales 25) étaient en compétition. A l’arrivée, 7 lauréats ont été retenus et primés. Le Super prix a été remporté par Ouguipaguini Lompo, candidat ayant obtenu la meilleure note à l’écrit et à l’oral. Ce grand prix est composé d’une moto, d’une enveloppe financière de 75.000, d’une attestation et de pagnes Faso Danfani. Les autres lauréats repartent chacun avec une enveloppe financière et une paire de pagne de Faso danfani.
Cet évènement, premier du genre de l’histoire du Burkina Faso, a été soutenu par le PDG du Groupe Savane Médias, El Hadj Zida Aboubakar Sidnaba, un autodidacte passé maître dans l’art de l’interprétation français-mooré, du président de la cérémonie El Hadj Moussa Koanda, PDG de Faso Energy et Président de la Communauté Musulmane du Burkina, d’El Hadj Hamado Parkouda, PDG d’EBTE et du Cheikh Dr Aboubacar Doukouré, premier arabisant burkinabè ayant obtenu le diplôme de doctorat dans la langue arabe en 1983. Cette cérémonie a connu la présence de Monseigneur Jean Marie Compaoré, ancien cardinal métropolitain de Ouagadougou.
Les lampions se sont donc éteints sur la première édition du Grand Prix International de Traduction et d’Interprétation de Ouagadougou ce samedi 11 décembre. Rendez-vous est donc pris pour la deuxième édition en 2022.