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Organes de contrôle de l’ordre administratif : Le cadre de concertation de 2021 se tient à Bobo-Dioulasso

Publié le mardi 14 decembre 2021  |  Sidwaya
Conférence
© aOuaga.com par Séni Dabo
Conférence de presse d`après-remise du rapport de l`ASCE-LC
Vendredi 2 juin 2017. Ouagadougou. Le contrôleur général d`Etat, Luc Marius Ibriga, a animé une conférence de presse sur le rapport général annuel d`activités 2015 de l`Autorité supérieure de contrôle d`Etat et de lutte contre la corruption (ASCE-LC) remis au président du Faso en début de semaine
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L’Autorité supérieure de contrôle d’Etat et de lutte contre la corruption (ASCE-LC) organise, du 13 au 18 décembre, à Bobo-Dioulasso, le cadre de concertation de l’année 2021 des organes de contrôle de l’ordre administratif. La cérémonie officielle d’ouverture a eu lieu le lundi 13 décembre 2021.

Les différents organes de contrôle de l’Etat sont en conclave, à Bobo-Dioulasso, du 13 au 18 décembre 2021. C’est à l’occasion du cadre de concertation annuel 2021 des organes de contrôle de l’ordre administratif organisé par l’Autorité supérieure de contrôle d’Etat et de lutte contre la corruption (ASCE-LC). La cérémonie d’ouverture des travaux s’est déroulée dans la matinée du lundi 13 décembre 2021. Pendant 5 jours, une centaine d’acteurs composés de contrôleurs d’Etat, d’inspecteurs généraux et techniques de services et d’observateurs passeront en revue les différentes activités menées par les corps de contrôle au cours de l’année en cours.

Selon le Contrôleur général adjoint, Urbain Millogo, le cadre permet aux organes de contrôle de l’ordre administratif de disposer de plans d’audit annuels et pluriannuels. Et ce, a-t-il précisé, en tenant compte des priorités cohérentes avec les objectifs de l’administration et les normes internationales d’audit. La présente édition vise, entre autres, à favoriser une meilleure couverture des entités à auditer, à apprécier les différents rapports d’activités annuels et à promouvoir les bonnes pratiques en matière de contrôle. Par ailleurs, deux communications seront livrées au cours de ce séminaire, afin de permettre aux acteurs du contrôle de cerner mieux les enjeux du contrôle administratif et les responsabilités qui y sont attachées.

La première communication concerne « les rôles et responsabilités des corps de contrôle de l’ordre administratif dans la détection des fautes professionnelles et la mise en application des sanctions disciplinaires aux agents publics ».

Le contrôle, un rempart contre les dérives

A entendre le premier Président de la Cour des comptes, Jean- Baptiste Bouda, les fautes professionnelles engendrent d’énormes pertes financières pour l’Etat.
Quant à la seconde communication, elle porte sur « la conception d’un dispositif de reporting pour l’auto-évaluation de l’indicateur PI-26 et l’audit interne du cadre PEFA par les corps de contrôle de l’ordre administratif». L’attaque d’Inata, qui a conduit le chef de l’Etat à décider d’une opération « mains propres » les jours à venir, a dit M. Millogo, rappelle l’importance des tâches dévolues au contrôle au quotidien.

« Le contrôle demeure un rempart contre les dérives de toutes sortes et une bouée de sauvetage pour les gestionnaires des services publiques », a indiqué Urbain Millogo. Et de poursuivre que les « contrôleurs » doivent être fiers de leur métier et persuadés de son utilité sociale. Au sortir du séminaire, foi du Contrôleur général adjoint, les participants devraient être à mesure de mettre en évidence dans les rapports, les fautes professionnelles et à pouvoir les suivre jusqu’aux conseils de discipline et jusqu’à l’application des sanctions. Jean- Baptiste Bouda est le 1er président de la Cour des comptes, structure observatrice du cadre de concertation.

Il a laissé entendre que le cadre est une opportunité pour mettre en cohérence les actions sur les plans interne et externe de l’administration. Surtout, a-t-il fait savoir, que les différentes structures ont presque les mêmes domaines d’intervention. Jean- Baptiste Bouda a évoqué les fautes professionnelles. A l’écouter, elles minent l’économie de la dépense publique et engendrent d’énormes pertes financières pour l’Etat. « Les sanctions sont nécessaires, ça y va du maintien du respect de l’autorité de l’Etat et de l’ordre dans nos services publiques », a-t-il proposé.

Alpha Sékou BARRY
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