Accueil    Shopping    Sports    Business    News    Femmes    Pratique    Burkina Faso    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Politique
Article



 Titrologie



Sidwaya N° 7507 du 24/9/2013

Abonnez vous aux journaux  -  Voir la Titrologie

  Sondage



 Autres articles


Comment

Politique

Echanges président du Faso diaspora Burkinabè de Washington - "Le plus important, c’est d’avoir des institutions incontestables"
Publié le mardi 24 septembre 2013   |  Sidwaya


Etats-Unis
© Présidence par DR
Etats-Unis d`Amérique : Blaise Compaoré rencontre la diaspora burkinabè
Samedi 21 septembre 2013. Washington DC. Le président du Faso Blaise Compaoré a rencontré les ressortissants burkinabè de la capitale fédérale des Etats-Unis d`Amérique et de sa région


 Vos outils




 Vidéos

 Dans le dossier

Les Burkinabè résidant à Washington DC et dans sa région ont eu des échanges directs avec le président du Faso, Blaise Compaoré, samedi 21 septembre 2013. Il a été question du développement socioéconomique de la mère-patrie, de la mise en place d’institutions républicaines fortes, mais aussi de la participation de la diaspora à l’élection présidentielle de 2015.

Plusieurs dizaines de Burkinabè ont fait le déplacement de Ritz-Carlton Hotel de Washington, le 21 septembre 2013, pour échanger avec le Président du Faso, Blaise Compaoré. Pendant environ une heure et demie d’horloge, la diaspora burkinabè de Washington DC (District of Columbia) et de sa région a exposé ses préoccupations au chef de l’Etat.
D’entrée de jeu, l’ambassadeur du Burkina Faso à Washington, Seydou Bouda, a donné un aperçu de la communauté burkinabè vivant aux Etats-Unis, ses domaines d’activités, etc. Il a indiqué que celle-ci est concentrée sur la côte-Est des Etats-Unis et principalement dans les villes de New York, de Washington et de sa région. Pour la pulpart, a poursuivi l’ambassadeur Bouda, ils sont des élèves, étudiants, entrepreneurs, membres du personnel diplomatique, fonctionnaires du gouvernement américain ou d’organisations internationales.
Celui-ci a salué la prise en compte de la diaspora dans la mise en place du Sénat au Burkina Faso et les efforts de médiation du président Compaoré pour la paix en Afrique. Il a aussi plaidé pour une participation des Burkinabè de l’étranger à l’élection présidentielle de 2015.
Marcel Guy Lingani, délégué au Conseil supérieur des Burkinabè de l’étranger de Washington D.C et président de l’Association des Burkinabè de Washington D.C et de sa région (ABURWA) s’est, pour sa part, réjoui de la visite du président du Faso. Une visite qui encourage, selon lui, l’ensemble des compatriotes vivant aux Etats-Unis.
A l’en croire, l’ABURWA est aujourd’hui une association reconnue par les autorités américaines, mais également une référence dans l’organisation de la vie associative aux Etats-Unis. M. Lingani a positivement apprécié « le travail de proximité » qu’abat l’ambassadeur Seydou Bouda, l’excellence des relations entre le Burkina Faso et les Etats-Unis, et le rôle de médiateur que joue le président du Faso en Afrique. Il a également souhaité l’effectivité du vote de la diaspora burkinabè au scrutin présidentiel prochain.

« Que je sois là ou pas… »

Avant de s’adresser à ses compatriotes, Blaise Compaoré a fait observer une minute de silence en la mémoire de l’ancien président du Burkina Faso, (25 novembre 1980 au 7 novembre 1982), Saye Zerbo, décédé le 19 septembre 2013 à Ouagadougou. Le président Compaoré a, en outre, présenté les efforts consentis, à ses compatriotes, par le gouvernement burkinabè pour l’éducation, la santé, la formation et la production agricole.
Se prononçant sur la création du Sénat, le président du Faso s’est expliqué en ces termes : « compte tenu de l’évolution historique de notre pays, il fallait faire en sorte que la loi soit aussi adoptée par un collège différent de l’Assemblée nationale où les passions politiques s’affrontent au quotidien ». Selon lui, l’idée, c’est de créer une institution capable de prendre de la hauteur, d’apprécier les textes de loi sans passion aucune. Il a réaffirmé sa conviction selon laquelle il est impératif d’associer toutes les composantes de la nation dans la prise de décision. Le chef de l’Etat burkinabè a rassuré ses interlocuteurs que des orientations claires existent sur toutes les grandes questions de développement du Burkina Faso. « Il nous reste à nous mobiliser tous pour atteindre cet objectif », a-t-il lancé.
Interpellé par rapport à l’après 2015, fin de son mandat, le président Compaoré, paraphrasant son homologue américain, Barack Obama, a soutenu que le Burkina Faso a plutôt besoin d’institutions fortes. Pour lui, il est plus important pour son pays d’avoir des institutions crédibles suscitant l’adhésion de tous. « Les hommes passent, mais les institutions demeurent. Que je sois là ou pas, le plus important, c’est d’avoir des institutions incontestables », s’est exprimé le chef de l’Etat.
D’autres questions relatives au désenclavement de la province de la Tapoa, à la carte consulaire, à l’énergie électrique, aux ressources minières ou encore à la transformation du coton ont été adressées à Blaise Compaoré. L’hôte de la diaspora burkinabè de Washington et son ministre des Affaires étrangères, Djibrill Bassolé, ont, tour à tour, rassuré la communauté burkinabè sur les actions menées par le gouvernement. Le président du Faso a demandé toutefois à ses interlocuteurs de mieux s’organiser et d’accompagner les efforts entrepris pour assurer la construction de la mère-patrie.

Enok KINDO
A Washington

 Commentaires