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Médias: les journalistes burkinabè commémorent le 23è anniversaire de l’assassinat de Norbert Zongo

Publié le lundi 13 decembre 2021  |  aOuaga.com
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© Autre presse par DR
Médias: les journalistes burkinabè commémorent le 23è anniversaire de l’assassinat de Norbert Zongo
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Ce jour 13 décembre 2021 marque le 23è anniversaire de l’assassinat du journaliste Norbert Zongo. Comme de tradition, l’Association des journalistes du Burkina, la Coalition contre la vie chère et d’autres de défense des droits de l’Homme ont procédé à un dépôt de gerbe de fleurs sur sa tombe du disparu au cimetière de Gounghin, à Ouagadougou.



Norbert Zongo alias Henri Sebgo, célèbre journaliste d’investigation burkinabè enquêtait sur la mort, dans des circonstances troubles, de David Ouédraogo, chauffeur de François Compaoré, frère cadet de l’ex-président Blaise Compaoré (1987-2014) quand il a été tué en 1998 sur la route de Sapouye. Depuis lors, les défenseurs des droits de l’Homme et les personnes éprises de justice luttent pour obtenir justice pour lui et ses 3 camarades d’infortune, morts dans les mêmes circonstances.

« Cela fait 23 ans, jour pour jour ! 23 longues années que les assassins, exécutants et commanditaires rusent avec la justice. Mais, c’est peine perdue, tant le peuple est resté debout et déterminé. Les journalistes du Burkina, de l’Afrique et du monde, les avocats des familles, les défenseurs des droits de l’Homme, les militants du peuple réel se sont toujours mobilisés pour faire échecs à toutes les stratégies destinées à consacrer l’impunité dans ce dossier », a indiqué l’Association des journalistes du Burkina Faso (AJB).

Grâce aux efforts des uns et des autres, cette affaire dite Norbert Zongo qui avait abouti à un non-lieu en 2006, a été rouverte après l’insurrection populaire qui a démis le président Blaise Compaoré de ses fonctions en octobre 2014. Considéré comme le principal suspect, François Compaoré a été interpellé le 29 octobre 2017 à Paris, et son décret d’extradition vers le Burkina, signé le 5 mars 2020 par les autorités françaises. Mais, le jugement du dossier se fait toujours attendre. « Aujourd'hui, le dossier n'est que rouvert, il n'est pas encore jugé et pour atteindre ce dernier stade, il faut que vous vous mobilisez davantage », ont ainsi exhorté les organisateurs de la cérémonie de commémoration.



A.K
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