COVID-19 : L’UA appelle à la levée urgente des interdictions de voyage imposées aux pays africains en raison du variant Omicron

Publié le jeudi 9 decembre 2021 | Xinhua

© Autre presse par DR
Le marché de Rood Woko à Ouagadougou, en pleine crise de coronavirus

L'Union africaine (UA) a averti que les interdictions de voyage et d'entrée liées à l'émergence du variant Omicron du nouveau coronavirus limitaient la libre circulation des personnes et des biens, imposant un impact immédiat et significatif sur des pays africains.

Le bloc panafricain de 55 membres, dans un communiqué publié mardi soir, a appelé à la levée urgente des interdictions de voyage imposées à certains pays africains suite à la détection du variant Omicron.

"Les preuves actuelles, qui soulignent la propagation mondiale et la transmission communautaire du variant Omicron, ne soutiennent pas les interdictions de voyage sélectives imposées aux pays d'Afrique australe", indique le communiqué.

Il a déclaré que le fait de pénaliser les pays africains pour avoir assuré une diffusion rapide et transparente des données conformément aux réglementations internationales en matière de santé décourageait le futur partage d'informations, ce qui constitue potentiellement une menace pour la sécurité sanitaire sur le continent et dans le monde.

L'UA a souligné que les récentes interdictions de voyage et d'entrée imposaient un impact négatif sur l'économie, ce qui affectera négativement la vie et les moyens de subsistance des populations concernées.

Elle a en outre indiqué que l'interdiction de voyage limitait la capacité d'accéder aux fournitures médicales essentielles nécessaires pour répondre à la recrudescence continue des cas.

L'UA a en outre vivement félicité les systèmes de surveillance génomique efficaces en Afrique du Sud et au Botswana qui ont conduit à la détection précoce du variant Omicron sur le continent, et a applaudi les scientifiques et les autorités de santé publique des deux Etats membres pour leur partage de données opportun et transparent afin d'alerter la communauté internationale.

Elle a reconnu qu'il fallait plus de temps et d'investigations pour évaluer de manière adéquate les caractéristiques épidémiologiques et cliniques du variant Omicron.

Dans le même temps, l'UA a souligné le besoin urgent de renforcer les mesures de santé publique et sociales pour atténuer le risque d'infection.

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