Burkina : Les témoignages sur l’assassinat de Thomas Sankara se déportent à la une des quotidiens

Publié le mercredi 8 decembre 2021 | AIB

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Revue de presse

Les journaux burkinabè plus par l’AIB ce mercredi matin, commentent l’actualité nationale marquée par le procès relatif à l’assassinat du capitaine Thomas Sankara et 12 de ses compagnons d’infortune, mettant en exergue, des témoignages de témoins.

Sous le titre : « Adjudant-chef major Issouf Sawadogo : Crâne humain, cendre, œuf cassé… le wack (fétiches, Ndlr) étaient omniprésents au Conseil », le quotidiens privé Aujourd’hui au Faso revient sur le passage d’un témoin à la barre.

De son côté, le quotidien national Sidwaya signale que huit témoins ont fait leur déposition, le mardi 7 décembre 2021, à Ouagadougou, à l’audience du procès de l’assassinat de Thomas Sankara et ses douze compagnons devant la Chambre de jugement du Tribunal militaire délocalisé dans la salle des banquets de Ouaga 2000.

« Témoignant sous serment, chacun a donné, à la barre, sa version des faits du coup d’Etat du 15 octobre 1987 », précise le journal.

A ce propos, L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés burkinabè, arbore : « Procès Thomas Sankara : Les balles qui auraient tué le leader de la Révolution ».

Pour sa part, L’Express du Faso, quotidien privé édité à Bobo-Dioulasso, met en exergue le témoignage de l’adjudant–chef major à la retraite, Issouf Pengwendé Sawadogo qui dit : « j’ai vu Nadé tirer sur la tête du président et Maïga sur le torax ».

Le quotidien Le Pays abonde dans le même sens lorsqu’il affiche : « Evènement du 15 octobre 1987 : +C’est Nadié N’Soni qui a tiré sur la tête de Thomas Sankara+, selon Issouf Sawadogo, témoin ».

Le même journal, dans ses ‘’Révélations’’, revient sur la crise sécuritaire, titrant que « les manifs sur la voie publique (sont) interdites jusqu’à nouvel ordre ».

A travers la même rubrique, Le Pays renseigne que Hervé Ouattara et compagnie, arrêtés suite à la marche de protestation du 27 novembre dernier, seront jugés aujourd’hui mercredi, au Tribunal de grande instance (TGI) de Ouagadougou.

Au sujet de jugement, L’Express du Faso, fait observer qu’au Tribunal correctionnel de Bobo-Dioulasso, « un faux missionnaire de santé (se retrouve) à la barre ».

Selon le journal, l’homme, un certain IP, a comparu « pour le fait de se faire servir des boissons et des aliments dans le centre d’accueil et de missionnaires de Bobo (maquis restaurant) tout en sachant qu’il était dans l’impossibilité de payer ».

Dans le registre des faits divers, Sidwaya rapporte qu’à Fada N’Gourma, capitale de la région de l’Est, « une femme jalouse, saccage la voiture de son époux ».

Agence d’information du Burkina

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