Burkina : Le PDJ propose la création d’un Secrétariat permanent dédié à la lutte antiterroriste

Publié le lundi 6 decembre 2021 | minute.bf

© Autre presse par DR
Burkina : Le PDJ propose la création d’un Secrétariat permanent dédié à la lutte antiterroriste

Le Parti pour la Démocratie et la Jeunesse (PDJ) était face à presse ce dimanche matin pour se prononcer sur la situation nationale. Le parti est revenu sur la recrudescence des attaques terroristes avec son lot de conséquences au quotidien dans la vie des Burkinabè et a fait des propositions avant de se prononcer sur d’autres sujets d’actualité.

« La situation (sécuritaire) ne fait que s’empirer », constate Halidou Ouédraogo, coordonnateur national du PDJ. Il note que l’approche militaire actuelle dans la lutte contre le terrorisme ne produit pas les résultats escomptés. « Nous ne pouvons plus continuer dans cette approche sectorielle », dit-il.

Il propose donc d’aller vers une approche multisectorielle en permettant à plusieurs entités de s’impliquer dans les lutte. « L’approche purement militaire est très limitée. Il faut donc une autre approche », insiste-t-il.

Outre cela, Halidou Ouédraogo propose aussi le recadrage dans l’organisation de la lutte contre le terrorisme. Il prône en effet la mise en place d’un secrétariat permanent de la lutte contre le terrorisme, qui sera rattaché à la présidence du Faso, comme ce qui est fait dans la lutte contre le VIH/SIDA.

Le PDJ pense aussi qu’il faut faire la part des choses entre le budget de la défense ou de la sécurité, et le budget de la lutte contre le terrorisme. Sur ce point, il suggère que les soldats qui vont sur le terrain des opérations de lutte contre le terrorisme soit rémunérés à la hauteur de leurs actions. Pour le parti, on ne devrait pas élargir le même niveau des primes à toutes les composantes de la défense ou de la sécurité. Il faudra, selon lui, plus de motivation pour ceux qui sont au front.

Au delà de la question de la lutte antiterroriste, le PDJ s’est aussi prononcé sur la marche du 27 novembre dernier. Le parti reconnaît à chaque Burkinabè son droit de manifester. Mais, « toute manifestation contient des risques », prévient-il, appelant les Burkinabè « à savoir raison garder ».

Sur le discours du président du Faso, le parti se dit être disponible à apporter sa contribution pour la réalisation de toutes les mesures annoncées par le Chef de l’État.

Commentaires

Dans le dossier