L’incident s’est produit ce Samedi 27 Novembre, dans la localité de Mangodora, dans la région des Cascades au Burkina Faso, près de la frontière Ivoirienne.
D’après des informations rapportées par Sidwaya, et reprises par Netafrique.net ce Dimanche 28 Novembre, des Hommes Armés Non Identifiés (HANI) s’en sont pris à des riziculteurs “dans un hameau de culture”.
Les victimes de cette agression “s’étaient rendues au champ pour le battage du riz”, précise le confrère, et ce, avant d’être ligotés puis attachés à des arbres par leurs agresseurs. Toujours d’après la source, ces derniers ont également mis le feu aux champs de leurs victimes qu’ils tenaient en otage.
Décidément, les bandes armées qui sévissent dans le Sahel, ont l’imagination fertile pour infliger des supplices à leurs victimes. L’œuvre des terroristes qui sévissent ailleurs dans le Burkina et en partie, dans le nord de la Côte d’Ivoire ? Probablement oui.
Des mouvements de groupes terroristes sont signalés depuis quelques mois du côté Ivoirien de la frontière, notamment dans le Bounkani. Cet incident vient rappeler l’urgence d’une action renforcée entre les forces Ivoiriennes et Burkinabè pour enrayer la menace.