Procès Thomas Sankara: La version ambiguë de Ernest Nongma Ouedraogo sur la FIMATS de Vincent Sigué

Publié le mardi 30 novembre 2021 | netafrique.net

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Procès Thomas Sankara: La version ambiguë de Ernest Nongma Ouedraogo sur la FIMATS de Vincent Sigué

Après Philippe Ouédraogo, c’est Ernest Nongma Ouedraogo ministre de l’Administration Territoriale et de la sécurité de l’époque qui témoigne ce lundi. Il est attribué au témoin la phrase : « Nous nous sommes suffisamment occupés de nos ennemis, maintenant nous allons nous occuper de nos amis » prononcée lors d’un conseil de ministres. Nongma ne reconnaît pas ces propos. « Je ne crois pas avoir dit ça » dixit Ernest Ouédraogo.
Il ajoute que « ce n’est pas indiqué que j’aille en conseil (…) tenir ces propos ».
Ministre en charge de la Sécurité et tutelle de la Force d’intervention du ministère de l’Administration territoriale et de la Sécurité (FIMATS), Ernest Nongma Ouédraogo a affirmé que Vincent Sigué n’était pas officiellement nommé commandant de la force d’intervention dudit ministère.
« Il était pressé, il fallait faire vite » donc Vincent Sigué avait déjà pris service sans qu’il y ait de « document officiel ».
Le témoin affirme par ailleurs n’avoir pas été au courant d’un ravitaillement en arme de la FIMATS via Vincent Sigué auprès de l’Escadron Motorisé d’Intervention Rapide (ETIRE) le 14 octobre 87 comme l’a stipulé Gilbert Diendéré lors de son audition.
Cette affirmation a inspiré une question de Me Hervé Kam de la partie civile à savoir est-ce qu’il était possible qu’une unité sous la tutelle du témoin puisse se ravitailler sans que ce dernier ne le sache ?
« Oui c’est possible », répond l’ancien ministre de la Sécurité avant de soutenir « Non seulement c’est possible, mais je trouve ça normal ». A l’en croire, il n’avait pas de « rapport dans le domaine militaire ».
Ernest Nongma Ouédraogoo, peu éloquent au vu de sa position, a semblé décevoir les parties au procès

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