C’est une situation très tendue qui règne dans la capitale burkinabè ce samedi 27 novembre. Les forces de sécurité ont dispersé dans la matinée un rassemblement interdit de manifestants qui réclamaient la démission du président Roch Marc Christian Kaboré qu’ils jugent « incapable » d’enrayer la spirale de la violence jihadiste qui endeuille régulièrement le pays.
En début d’après-midi de ce samedi, la situation était très tendue : à quelques pas de la mairie centrale, se trouvaient des manifestants déterminés à y mettre le feu et les forces de l’ordre les repoussaient à coups de gaz lacrymogène.
Les manifestants n’ont pas eu le temps de se rassembler à la place de la Nation, ce matin. Tous les accès de la place étaient en effet occupés par les forces de sécurité. On a vu des petits groupes se former et les éléments de la gendarmerie et de la police qui ont dispersé ces regroupements à coups de gaz lacrymogène.... suite de l'article sur RFI