Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Annonces    Femmes    Nécrologie    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Économie
Article
Économie

Burkina : Réflexions pour un meilleur accès des populations aux services financiers malgré l’insécurité

Publié le vendredi 19 novembre 2021  |  AIB
Burkina
© Autre presse par DR
Burkina : Réflexions pour un meilleur accès des populations aux services financiers malgré l’insécurité
Comment


Ouagadougou, Les acteurs de l’inclusion financière ont entamé jeudi pour deux jours, des réflexions pour un meilleur accès des populations aux produits et services financiers dans un contexte de défis sécuritaire au Burkina Faso.

Les travaux de la session 2021 du Cadre national de concertation des acteurs de l’inclusion financière ont débuté ce jeudi dans la capitale burkinabè et vont s’achever demain vendredi.

Ils s’articulent autour du thème « Inclusion financière et situation sécuritaire au Burkina Faso : Quelles innovations pour un meilleur accès des populations aux produits et services financiers ? ».

Selon le représentant du ministre en charge des Finances, Dr Abel Somé, ce thème donnera l’occasion aux acteurs de l’écosystème financier d’échanger sur leurs préoccupations et de créer une synergie d’actions en vue de renforcer la résilience du secteur de l’inclusion financière, dans ce contexte d’insécurité.

Il a expliqué que « du côté de l’offre, les fournisseurs de services financiers ne parviennent plus à offrir des produits et services financiers dans les zones en proie à l’insécurité ».

Aussi, les fournisseurs ne prennent plus le risque de s’y implanter, a-t-il poursuivi. En plus de cela, M. Somé a regretté que certains prestataires de services financiers qui s’étaient déjà implantés, aient été contraints de fermer des points de service.

Pour ce qui concerne le volet de la demande, il a fait savoir que la faiblesse des revenus des populations victimes d’insécurité, surtout en milieu rural, limite leur consommation en produits et services financiers.

« La plupart des Personnes déplacées internes (PDI), les personnes restées dans les localités en proie à l’insécurité ainsi que les communautés accueillant les PDI, n’ont pas un accès adéquat aux services sociaux de base et ont perdu des actifs et des biens produits », a-t-il dit .

A l’entendre, c’est au regard de toutes ces difficultés que rencontrent les institutions financières et les populations que le Cadre national de concertation des acteurs de l’inclusion financière s’est senti interpelé.

Il a soutenu que l’inclusion financière constitue un levier important pour le développement au sens qu’elle favorise la participation des individus et des entreprises aux activités économiques et permet non seulement, de créer des emplois, d’augmenter le revenu des agents économiques mais aussi de réduire la pauvreté.

« Même si le bilan de l’inclusion financière au Burkina Faso est assez intéressant, avec un taux de 75%, il reste quand même 25% des populations, soit environ 6 millions de jeunes, qui n’ont pas accès ou ont perdu l’accès aux services financiers, à recouvrer », a déclaré le secrétaire permanent de la promotion de l’inclusion financière, Lin Hien.

Il a invité les participants aux travaux, à partager leurs expériences sur les bonnes pratiques, à identifier des partenariats possibles et à proposer des mécanismes ou des offres innovantes pouvant favoriser l’inclusion financière et la résilience.

Agence d’information du Burkina

KR/wis
Commentaires