Abidjan accueille depuis mercredi 17 novembre, et jusqu’à vendredi, la 41e réunion du Comité des chefs d'état-major de la Cédéao. Les haut-gradés évoqueront ensemble la reconfiguration de l’opération Barkhane et ses possibles conséquences dans la sous-région, toujours en proie à des attaques terroristes récurrentes.
Avec notre correspondant à Abidjan, François Hume-Ferkatadji
Approche collective, opérations conjointes, échanges de renseignements… Les chefs d’état-major de la Cédéao (Communauté économique des États d'Afrique de l'Ouest) souhaitent mettre en place rapidement des outils de coopération inter-étatique pour parer à une menace terroriste qualifiée de « grandissante ». « Des menaces multiformes, hybrides et transnationales » selon le ministre ivoirien de la Défense, Téné Birahima Ouattara, qui craint le retrait progressif des troupes françaises au Sahel :
« La redéfinition de la posture des partenaires au Sahel, notamment Barkhane, s’accompagnera immanquablement d’un bouleversement dans la riposte au terrorisme dans cette région et bien au-delà. Dans ce sens, l’anticipation de cette nouvelle donne, s’impose pour la préservation du fragile équilibre dans ces zones. »... suite de l'article sur RFI