Quelques jours après le chef de file de l’opposition qui a menacé d’appeler les populations à manifester pour demander la démission du président Roch Marc Christian Kaboré si la situation sécuritaire ne s’améliorait pas, c’est au tour d’une centaine d’organisations de la société civile de faire planer un appel à la désobéissance civile.
Réunie au sein du « Mouvement populaire sauvons le Burkina Faso », ces organisations de la société civile dénoncent l’abandon d’une partie des populations sous le diktat des groupes armés terroristes. Selon les responsables de ce mouvement, le pays s’effondre sous le diktat des groupes armés terroristes. Des écoles fermées, plus d’un million et demie de personnes déplacées, les forces de défense et de sécurité débordées par la situation, le Burkina Faso vit une sombre partie de son histoire.
Marcel Tankoano, président du directoire du « Mouvement populaire sauvons le Burkina Faso »