Solutions aux écoles sous paillotes : Blaise Compaoré ausculte la voie des bâtiments mobiles #aOuaga

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Solutions aux écoles sous paillotes : Blaise Compaoré ausculte la voie des bâtiments mobiles

Publié le lundi 23 septembre 2013 | Sidwaya

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Lundi 24 juin 2013. Yaoundé (Cameroun). Avant de quitter Yaoundé, le Président du Faso Blaise Compaoré s’est exprimé face à la presse sur la participation du Burkina au sommet

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- 1/8/2013

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Le Président Blaise Compaoré a visité, samedi 21 septembre 2013, une industrie de construction de bâtiments mobiles basée à Winchester aux USA. On y fabrique des bâtiments de toutes les dimensions, en peu de temps et à des coûts réduits.

« La solution aux écoles sous paillotes pourrait venir de là », a-t-on soufllé lors de la visite du président du Faso à I.M.C Industries Inc., en cette matinée du 21 septembre 2013, troisième jour de son séjour à Washington. Située à environ une heure et demie de route de Washington, cette industrie est spécialisée dans la construction de bâtiments mobiles. Fondée en 1981, elle est créatrice de la Machine de Construction automatique (ABM), puis de la construction ultime contrôlée par microprocesseur (UBM) depuis 1994.

Basée à Winchester, M.I.C construit des bâtiments institutionnels, industriels, agricoles, récréatifs, commerciaux et militaires. Elle dispose de machines transportables pour la réalisation des infrastructures telles que les écoles, les centres de santé, les logements sociaux, les complexes sportifs, les bases militaires. La société peut réaliser ses bâtiments, en une journée et à des coûts réduits. Selon ses responsables, une école à quatre classes peut se construire en une journée, avec environ 13,3 millions de FCFA. « Ce qui est moins coûteux par rapport aux bâtiments conventionnels », soutiennent les responsables de M.I.C Industries.
Avec 14, 8 millions de F CFA, on érige une clinique sur une surface de 300m2. La construction utilise essentiellement de l’acier. Ce qui garantit l’étanchéité des infrastructures. Aujourd’hui, plus de 70 pays du monde, en l’occurrence les Etats-Unis, la Russie, la Guinée Equatoriale, la Tanzanie, la Chine, le Sénégal utilisent les trouvailles de cette industrie américaine.

Outre le transfert de technologie, M.I.C industries assure la formation des cadres et ouvriers locaux des pays où elle intervient. Ce qui leur permet de prendre eux-mêmes en charge, la construction des bâtiments dont ils ont besoin.
Le président Compaoré, après avoir visité l’industrie, s’est réjoui de son existence. Car elle pourrait, selon lui, apporter une réponse rapide aux besoins en infrastructures des pays africains.
Enok KINDO
A Washington

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