Le Burkina Faso s’inspire du modèle ivoirien pour le développement de l’identification

Publié le jeudi 11 novembre 2021 | AIP

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Le Burkina Faso s`inspire du modèle ivoirien pour le développement de l`identification
Une délégation de l’Office national d’identification (ONI) du Burkina Faso conduite par son président du Conseil d’administration, Roger Ouédraogo, effectue depuis le mercredi 10 novembre 2021, une visite d’étude en Côte d’Ivoire, pour s’inspirer du modèle de l’Office national de l’état civil et de l’identification (ONECI)

Une délégation de l’Office national d’identification (ONI) du Burkina Faso conduite par son président du Conseil d’administration, Roger Ouédraogo, effectue depuis le mercredi 10 novembre 2021, une visite d’étude en Côte d’Ivoire, pour s’inspirer du modèle de l’Office national de l’état civil et de l’identification (ONECI), en ce qui concerne la mise en œuvre du Registre national des personnes physiques (RNPP).

Au cours d’une séance de travail organisée au Plateau, le directeur général de l’ONECI, Sitionni Kafana et le directeur de l’identité et de l’authentification, Jean Charles Akié, ont présenté à leur hôte, la stratégie de l’état civil ivoirien et la mise en œuvre du RNPP.

« La plus-value du RNPP, c’est que c’est une base de données qui permet de centraliser les informations biométriques, alphanumériques et biographiques des populations. L’avantage, c’est que nous identifions toutes les populations, nous leur délivrons un numéro national d’identification. A travers cette base de données, nous produisons tous les titres. Cela permet de produire des cartes d’identité plus fiables », a expliqué Sitionni Kafana.

Bien avant de saluer ce type de partage d’expérience entre les pays du Sud, il a ajouté que le RNPP permet également à l’Etat de bénéficier de données nécessaires au niveau de la population vivant ou de passage en Côte d’Ivoire, et donc de pouvoir planifier toutes les actions en termes de modernisation.

Pour sa part, le directeur général de l’ONI, Kayaba Aristide Beré, a fait savoir que sa mission essentielle est de mettre en œuvre la politique du gouvernement en matière d’identification au Burkina Faso, de travailler à améliorer son dispositif organisationnel et fonctionnel, afin de lui permettre de s’adapter aux nouvelles exigences de l’identification des personnes.

« Il était bon pour nous de venir nous enquérir de l’expérience de la Côte d’Ivoire parce qu’en toute humilité, quand quelqu’un vous devance sur quelque chose, il est bon de savoir comment il a pu amorcer le pas sereinement et comment il a pu éviter certains écueils… », a-t-il déclaré, après avoir remercié l’ONECI pour son ouverture et son partage d’expériences.

La mission de l’Office national d’identification du Burkina Faso s’achève jeudi 11 novembre. Le dispositif ivoirien sur différents axes, notamment au niveau de la chaîne de production de la Carte nationale d’identification biométrique au niveau central et une visite guidée d’un centre d’enrôlement et de distribution sont ont programme.

Créé en 2004, l’ONI du Burkina Faso est placé sous la tutelle administrative du ministère de la Sécurité et sous la tutelle financière du ministère de l’Economie, des Finances et du Développement.

(AIP)

tg/cmas

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