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FILEP 2021 : la résilience des médias au menu

Publié le mercredi 10 novembre 2021  |  aOuaga.com
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© Autre presse par DR
FILEP 2021 : la résilience des médias au menu
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La 9ème édition du Festival international de la liberté d’expression et de la presse (FILEP) s’est ouvert ce mercredi 10 novembre 2021 à Ouagadougou. Placée sous le thème ‘’Des médias résilients au service des citoyens africains’’, cette édition est un tremplin pour des confrères venus de plusieurs pays d’Afrique et d’Europe de saluer la résilience des médias dans un contexte d’insécurité généralisé et de les inviter à encore plus de professionnalisme.


Après environ 3 semaines de la fin du FESPACO, cet autre festival ouvert à Ouagadougou est un cadre de réflexion offert par le Centre national de presse Norbert Zongo en vue de permettre aux hommes et femmes de média du continent et d’ailleurs de se pencher sur les problèmes communs qui sont les leurs. A cette 19ème édition, les confrères et les consoeurs n’ont pas du tout boudé l’invitation. Plus de 200 festivaliers issus de 20 pays ont en effet pris d’assaut la capitale burkinabè. Une mobilisation saluée par les organisateurs de la rencontre qui ont vu en leur déplacement un grand « sacrifice » de soi, cela à cause de la situation sécuritaire difficile que connaît depuis plusieurs années le pays. Mais la raison n’en valait-elle pas la peine ? Certainement oui, car à l’image du thème du Festival « Au carrefour des crises sanitaire et sécuritaire, politique et des mutations technologiques, construisons des médias résilients au service des Citoyens africains », il s’agit de braver les obstacles pour servir avec professionnalisme. « Notre Festival se tient cette année dans un contexte de double crise sécuritaire et sanitaire rendant l’exercice même du métier de journaliste périlleux...Nous tenons le FILEP 2021 dans un contexte où les tenants du pouvoir économique, entendent définir les contenus médiatiques à la place des professionnels… au moment où certains journalistes sont trainés en longueur de journée dans les palais de justice et jetés en prison juste pour avoir dénoncé la mal gouvernance dont souffre la plupart de nos pays », a en effet relevé les difficultés, le président du comité d’organisation, Sidiki Dramé.

Selon le ministre de la Communication, Ousséini Tamboura, qui a présidé l’ouverture des travaux, sa présence témoigne de l’attachement du gouvernement, en premier lieu, du président du Faso, à la liberté d’expression et à la responsabilité sociale des journalistes lorsque les conditions deviennent particulières. Il s’agit, a t-il indiqué de réfléchir, dans un contexte de situation sécuritaire difficile, à comment traiter l’information sans exposer la vie des soldats et des militaires.

Entre autres activés prévues au cours de 4 jours de débats sont, un concours d’exposition photo, de caricature et de dessin de presse, une soirée Gala de récompenses aux lauréats du Prix africain de journalisme d’investigation et des projections de films. En termes de communications, une dizaine de panels regroupant d’éminents journalistes, des enseignants-chercheurs et des politistes sont prévus.


Halima K
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