Ouagadougou -Le ministère en charge de l’Education nationale et les collectivités territoriales ont échangé pendant deux jours, sur plusieurs sujets notamment la protection des domaines scolaires.
« J’ai apprécié ces échanges qui ont fait l’objet de communication en particulier sur la protection des domaines scolaires car certains maires n’avaient toujours pas conscience que c’était de leur responsabilité de protéger les domaines scolaires », s’est réjoui le Pr Stanislas Ouaro.
Le ministre en charge de l’Education nationale s’exprimait mardi à la cérémonie de clôture de la 5e édition des Journées de concertation entre son département et les communes du bassin de Ouagadougou.
Il a noté que les Journées de concertation ont été marquée par une communication de l’association des municipalités du Burkina Faso.
La communication a montré les différentes étapes et les responsabilités des communes dans la protection des domaines scolaires, a-t-il relevé.
Il s’est agi, selon ses explications, de capitaliser ces expériences de protection des domaines scolaires et de les partager avec les autres communes qui jusque-là, ne la mettaient pas en pratique.
La communication a également permis aux collectivités territoriales de plaider auprès du ministère de l’Economie afin qu’on allège certaines procédures pour leur permettre de pouvoir jouer efficacement ce rôle, a ajouté M. Ouaro.
Pour Ouaro, ces concertations permettent d’évaluer et faire le point de la mise en œuvre des compétences transférées aux communes.
De 2009 à 2021, le ministère de l’Education nationale a transféré 255 milliards de FCFA pour accompagner les compétences transférées aux communes.
Les concertations permettent également de mettre en exergue les insuffisances et faire des recommandations pour améliorer la gestion de ces compétences transférées, a précisé le Pr Ouaro.
Le ministre a annoncé que l’une des recommandations phare est la capitalisation des contributions des collectivités au fonctionnement des établissements scolaires.
« En plus de ce que nous faisons, il y a des communes qui apportent beaucoup, à travers leur propre budget, à la réalisation d’infrastructures où à la réhabilitation d’infrastructures scolaires », a-t-il affirmé.
Des collectivités accompagnent également l’éducation de base en moyens de déplacement pour permettre aux encadreurs pédagogiques d’effectuer le travail de terrain, a ajouté M. Ouaro.
Les deux jours de concertation ont aussi porté sur la gestion des fonds transférés pour les cantines, la mise en œuvre de l’éducation en situation d’urgence, a fait savoir le ministre.