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Burkina : L’éducation des filles restera notre locomotive et notre combat (responsable)

Publié le mercredi 10 novembre 2021  |  AIB
Arrivée
© Primature par DR
Arrivée du Premier ministre à Ziniaré : Mobilisation exceptionnelle des filles et fils de la région.
Ziniaré, 16 octobre 2020. Le Premier ministre, Christophe Joseph Marie Dabiré, et sa délégation ont été accueillis à leur arrivée par les autorités locales, conduites par Madame le gouverneur de la région. Cette sortie s`inscrit dans le cadre des tournées que le Chef du Gouvernement a entamées depuis plusieurs mois à l`intérieur du pays.
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Ouagadougou -Dans le contexte sécuritaire difficile que vit le Burkina Faso, « l’éducation des filles restera notre locomotive et notre combat » a affirmé mardi, la représentante du ministre en charge de l’éducation nationale Yvette Dembélé.

Mme Dembélé a relevé qu’avec la crise sécuritaire et son impact sur le système éducatif, les élèves filles sont de plus en plus exposés au mariage précoce et forcé, aux grossesses non désirées, aux difficultés de gestion de l’hygiène menstruelle dans les régions les plus touchées par la crise.

Cependant, elle a rassuré que « l’éducation des filles restera (la) locomotive et (le) combat (de son département) quel que soit le contexte favorable ou défavorable qui viendrait à s’imposer (au Burkina Faso) ».

Mme Dembélé représentait mardi à Ouagadougou le ministre Stanislas Ouaro, à la cérémonie de clôture de l’atelier national de plaidoyer en faveur de l’accès et du maintien des filles dans l’éducation dans les zones à risques au Burkina Faso.

Un atelier organisé par l’Initiative Pananetugri pour le bien-être de la femme (IPBF) et Plan international.

Elle a indiqué que les violences basées sur le genre, la discrimination sexiste, le harcèlement, les agressions et viols font partis des sous-produits de l’insécurité.

« Dans ce contexte, l’augmentation des redoublements, l’abandon et l’échec scolaire se ressentent encore plus parmi les filles affectées par la crise sans précédent que nous subissons », a-t-elle regretté.

C’est pourquoi, selon elle, l’action de l’IPBF et de Plan International prend son sens et interpelle.

Ces actions « nous interpelle sur la nécessaire question du genre dans l’utilisation des données et des faits probants par les institutions et les systèmes en charge de l’éducation », a-t-elle soutenu.

Selon le représentant résident de Plan international Burkina, Yaouba Kaigama, « une fille privée d’école a trois fois plus de risque d’être mariée avant ses 18 ans, et de devenir mère trop jeune ».

De ce fait, « l’éducation des filles est le point précurseur de changement durable », a-t-il ajouté.

Créée en 2011, l’Initiative Pananetugri pour le Bien-être de la Femme a pour but de promouvoir les droits, le développement et le plein épanouissement des jeunes filles et jeunes femmes dans les pays d’Afrique de l’Ouest francophone.

Agence d’information du Burkina

CYR-OSY/wis
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