Dans le cadre du Projet de promotion de l’aviculture traditionnelle améliorée pour les jeunes et les femmes (PATA-JF), le ministre des Ressources animales et halieutiques, Jérémie Ouédraogo, a procédé à une visite d’infrastructures d’élevage de volailles dans la région du Sahel, le jeudi 19 septembre 2013. C’était également l’occasion pour le ministre de toucher du doigt la situation d’infection généralisée dans les porcheries de ladite région. D’ailleurs, des mesures sont prises pour empêcher les contaminations dans les autres régions du pays.
Une situation assez dramatique ! C’est le peu qu’on peut dire de la situation d’infection généralisée dans les porcheries de la région du Sahel, précisément dans la ville de Dori. C’est, du reste, le constat que le ministre des Ressources animales et halieutiques, Jérémie Ouédraogo, a pu faire dans la région du Sahel lors de sa visite d’infrastructures d’élevage dans ladite région. En effet, le ministre a visité deux porcheries à Dori. Dans la première porcherie, à Dori, sur un effectif de près de 246 porcs au départ, il n’en reste plus que 4 encore vivants. Cette situation dramatique est dûe à une peste porcine, dont le type n’est pas encore identifié, qui sévit dans les porcheries de la ville. Ce n’est pas Christophe Kiravi Ky, propriétaire de la deuxième porcherie visitée, qui dira le contraire. Lui qui a vu son troupeau de porc décimé par cette peste porcine. Sur un effectif de près de 1500 porcs au départ, sa porcherie n’en compte plus qu’une dizaine, par ailleurs en divagation dans la ville. D’ailleurs, cette situation peine le ministre des Ressources animales et halieutiques. ‘’Quand un éleveur qui part de 1500 têtes, se retrouve avec une dizaine aujourd’hui, quand une femme qui n’a pas d’autre support que cet élevage, perd entièrement son élevage, je peux dire que c’est une situation assez dramatique’’, a laissé entendre le ministre Jérémie Ouédraogo. Depuis qu’elle est apparue en juillet dernier, on ignore encore le type de peste porcine qui sévit dans les porcheries de Dori. Cette lenteur dans l’identification de cette infection est dûe, selon le ministre, ‘’ au fait que ce que nous soupçonnons comme peste porcine, nécessite, du point de vue des procédures de l’Organisation mondiale de la santé animale, que des laboratoires de référence qui se trouvent en Afrique du Sud et en Espagne confirment les premières estimations’’.
