D’après le constat des techniciens, cette panne pourrait être due à des échauffements qui sont intervenus à l’intérieur des manchons et qui ont provoqué la fonte, puis le lâchement de ces matériaux. « Quand on a regardé le manchon qui a cédé, on a vu des traces d’amorçage à l’intérieur », souligne le chef de la maintenance. Le reste du travail se résume maintenant à trouver des stratégies pour enlever les matériaux défaillants qui se situent à quelques dizaines de mètres de hauteur et les remplacer. « Nous sommes en train de déposer le conducteur de la phase haute au niveau du pylône 182 afin de pouvoir faire une sécurisation pour libérer la console défaillante et la déposer au sol. La nouvelle console est en train d’arriver et nous allons la monter. Dès que qu’on l’aura monté, nous allons reprendre l’opération de réglage et d’accrochage au niveau du pylône 181 », a laissé entendre Mamadou Coulibaly. Selon lui, le déficit est profond et c’est la cause des délestages un peu partout dans la ville. Car de la Côte d’Ivoire à la ville de Ouagadougou, au minimum 50 méga watts sont transités. Voici là souligné l’importance de la surveillance de cette ligne sur laquelle une panne a plongé Ouagadougou dans les délestages. Ainsi donc, ils sont nombreux les consommateurs qui se demandent si la SONABEL ne dispose pas de matériels capables de détecter une panne sur une ligne à partir de son siège. Bien que oui, la société dispose d’une technologie capable de situer la zone d’une panne mais cette fois, « le localisateur de défaut n’a pas fonctionné », a expliqué le directeur du transport d’énergie, Tou Adama. Il a fallu donc un déplacement d’équipes de recherche sur le terrain afin de détecter la panne, dans la localité de Tita. Aux dernières nouvelles, la panne a été effectivement réparée, dans la journée du samedi 21 septembre, aux environs de 12h, au grand bonheur des consommateurs.