Ils sont 10 partis politiques à se réunir autour d’un regroupement dénommé Parti démocratique pour l’intégration et la solidarité – Laafia (PDIS – LAAFIA). Ces partis ont décidé de se réunir pour mutualiser leurs forces et expériences, « conditions essentielles » selon eux pour la réalisation de leurs objectifs. Le regroupement a été présenté à la presse ce jeudi 4 novembre 2021 à Ouagadougou.
Le regroupement PDIS – LAAFIA veut être une force politique. Conscients que la pléthore des partis politiques au Burkina Faso leur a été préjudiciables aux différentes échéances électorales passées (aucun d’entre eux n’ayant pas obtenu de député), les adhérents au regroupement PDIS –LAAFIA ont décidé d’unir leurs forces, former un bloc commun pour faciliter leurs maillages sur le territoire national en vue de mieux convaincre l’électorat. « Nous avons convenu de nous donner la main pour influer de manière significative le paysage politique burkinabè. Dans cette optique, notre convention, dans un premier temps, se lancera dans le marathon pour la conquête de l’électorat local à travers les prochaines échéances municipales », ont expliqué les responsables de cette convention.
Pour ces responsables de partis politiques aspirant à la gestion du pouvoir d’Etat, leur convention est composée de partis politiques qui ont une somme d’expertise en matière de gestion du pouvoir d’Etat. Ces partis sont « dirigés par des hommes pétris de compétences dans divers domaines, déterminés, fidèles et loyaux envers la patrie », ont-il dit.
Aussi, selon les conférenciers, les partis composant la convention sont soutenus par des femmes et des hommes d’expériences, prêts au combat pour le développement et la restauration de l’intégrité territoriale du Burkina Faso. « Tous les partis membres de notre convention sont des réservoirs de jeunes très dynamiques, engagés et désireux d’être au front de tous les combats pour l’émergence réelle de notre pays », assurent les conférenciers, notant que leur ambition est d’être « une force de proposition, une force qui compte dans l’édification d’un Burkina prospère, de paix et sécurisé, où chaque citoyen peut se réaliser ».
Les conférenciers ont aussi laissé entendre qu’avec leur convention, une nouvelle ère s’ouvre pour le Pays des Hommes intègres, aussi bien pour un renouvellement de la classe politique qu’en matière de gouvernance. Le regroupement a pris l’engagement de faire en sorte que dans sa gestion, « plus rien ne soit comme avant ».
Pour rappel, les différents partis qui composent la convention sont entre autres l’Alliance africaine pour le développement (ALIAD), la Convergence pour l’émergence et le développement (CED), le Congrès des Jeunes pour le Progrès (CJP), le Front commun pour le Développement (FCD), le Mouvement des Forces démocratiques (MFD), le Parti national des démocrates sociaux (PNDS), le Parti démocratique pour l’intégration et la solidarité – laafia (PDIS-LAAFIA), le parti pour le Progrès et la liberté du Burkina (PPLB), le Rassemblement démocratique et populaire (RDP), et le Rassemblement du Peuple pour le travail (RPT).