L’ambassadeur du royaume d’Arabie saoudite au Burkina, Fahad Aldosari, a rendu une visite de courtoisie au ministre de l’environnement, de l’économie verte et du changement climatique, Siméon Sawadogo, le lundi 25 octobre 2021, et son homologue de l’agriculture, des aménagements hydro-agricoles et de la mécanisation, Salifou Ouédraogo, le mardi 26 octobre 2021, à Ouagadougou.
Dans le souci de mieux connaitre les priorités du gouvernement dans chaque département, l’ambassadeur d’Arabie saoudite au Burkina, Fahad Aldosari, poursuit ses visites de courtoisie aux ministres. Il s’est entretenu avec le ministre de l’environnement, de l’économie verte et du changement climatique, Siméon Sawadogo, le lundi 25 octobre 2021, à Ouagadougou.
Au cour de leur entretien, les deux personnalités ont abordé la coopération bilatérale entre les deux pays et la nécessité de l’élargir dans divers domaines. « J’ai profité de l’occasion parler au ministre de l’initiative Arabie saoudite verte qui a été lancé le 24 octobre dernier par le Prince héritier. Cette initiative va permettre de changer le climat en Arabie Saoudite parce que la première étape va permettre de planter 10 milliards d’arbres jusqu’en 2030. L’objectif est de faire de 30% du territoire saoudien une réserve naturelle », a déclaré le diplomate saoudien, au sortir de l’audience. Il a précisé que 20% du territoire sont déjà considérés comme une réserve naturelle. M. Aldosari a indiqué que d’ici à 2060, le royaume ambitionne de promouvoir le carbone zéro dans toutes les entreprises.
Tout en saluant la visite du diplomate saoudien, le ministre en charge de l’environnement, Siméon Sawadogo, a déclaré que l’Arabie saoudite est un exemple en matière de conservation de l’environnement et de la biodiversité. « Ils ont déclaré 30% de leur territoire comme une sorte de réserve naturelle. C’est un exemple que nous devons pouvoir prendre pour la préservation de nos aires protégées », a souligné Siméon Sawadogo. Au passage, il a salué la bonne collaboration qu’il a eue avec l’ambassade d’Arabie saoudite au Burkina dans l’organisation du Hadj lorsqu’il était à la tête du département en charge de l’administration territoriale.
Actualité oblige, la COP 26 sur le changement climatique qui se tiendra du 1er au 12 novembre 2021 à Glasgow en Ecosse s’est invité dans les échanges. « Nous pensons que nous aurons l’occasion d’échanger avec le représentant de l’Arabie Saoudite pour pouvoir renforcer notre coopération en matière de la conservation de la biodiversité. Nous avons profité pour parler des projets communs dans le cadre de l’organisation de la conférence islamique (OCI), notamment sur les aires protégées », a confié le ministre en charge de l’environnement. M. Sawadogo a émis le souhait que l’Arabie saoudite puisse appuyer les projets du Burkina dans le cadre de l’OCI.
Réfléchir à un partenariat fructueux
Dans la même dynamique de connaitre les réalités de chaque département, l’ambassadeur, Fahad Aldosari, s’est rendu chez le ministre de l’agriculture, des aménagements hydro-agricoles et de la mécanisation, Salifou Ouédraogo, dans l’après-midi du mardi 26 octobre 2021. Avec son hôte, il a été question d’échanger sur le renforcement des relations bilatérales entre l’Arabie saoudite et le Burkina, notamment dans le domaine agricole. « J’ai parlé au ministre de l’Initiative Moyen-Orient vert et l’Initiative Arabie saoudite verte qui ont été lancées par le prince héritier Mohammed Ben Salman. Ces deux grands projets visent à lutter efficacement contre le changement climatique. J’ai évoqué aussi la possibilité de renforcer la coopération entre les ministères saoudien et burkinabè de l’agriculture », a confié l’ambassadeur.
Le ministre en charge l’agriculture, des aménagements hydro-agricoles et de la mécanisation, Salifou Ouédraogo, , s’est réjoui de la visite du diplomate saoudien. Il a dit être édifié sur l’Initiative verte qui est une solution durable contre le changement climatique. « L’agriculture constitue un grand pilier du développement de la croissance au Burkina d’autant plus qu’elle touche plus de 80% de la population. Je souhaite notre pays et l’Arabie saoudite puissent avoir des conventions pour asseoir de bonne pistes de collaboration dans le domaine agricole pour sa transformation structurelle », a souhaité M. Ouédraogo. Pour lui, il est important de réfléchir à un partenariat qui profitera aux deux pays.