Le président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré, a reçu hier soir en audience une délégation de la Plateforme des régulateurs de l’audiovisuel de l’Union économique et monétaire Ouest africaine (UEMOA) et de la Guinée, présente à Ouagadougou dans le cadre du FESPACO.
Pour le président en exercice de la Plateforme, Boubacar Diagne, président du Conseil national de régulation de l’audiovisuel du Sénégal, il a été question au cours de cette audience d’évoquer avec le chef de l’Etat les préoccupations communes aux organisations de régulation de l’audiovisuel de la sous-région.
« Nous sommes venus à Ouagadougou avec deux préoccupations majeures. La première était de travailler sur un cadre de concertation permanent avec l’UEMOA et la deuxième préoccupation est de nous pencher sur l’épineuse question de la sauvegarde des archives audiovisuelles dans les pays de l’UEMOA », a indiqué Boubacar Diagne.
Selon lui, la question des archives « dans nos pays est une véritable préoccupation parce que certains n’ont pas conscience de leur réelle importance ». Ce qui conduit plusieurs pays africains à avoir recours à l’Institut national de l’audiovisuel (INA) en France pour « payer cher les archives » pour leurs besoins.
Même si avec la Télévision numérique terrestre (TNT), la question de l’archivage semble trouver une solution, la Plateforme des régulateurs de l’audiovisuel de l’UEMOA et de la Guinée dit plaider auprès des autorités de la sous-région, en vue de « restaurer les mémoires collectives qui dorment dans nos différentes chaînes de télévisions et qui ne sont pas entretenues ».
Direction de la communication de la présidence du Faso