Rca/ue : le ministre des finances et du budget ouvre les travaux de l’atelier de capitalisation des expériences de passage du togo et du burkina faso au budget programme
Dans le cadre du processus de la mise en œuvre effective du budget programme à l’horizon 2023, l’Union européenne, avec la participation du gouvernement centrafricain, organise un séminaire sur la capitalisation sur des expériences de passage au budget programme, ce mercredi 20 octobre 2021, dans la salle de conférences de la CEMAC, située à Bangui.
Ont pris part à ces travaux, les ministres des finances et du budget, de l’intérieur et de la sécurité publique, et des différentes entités relevant des ministères sectoriels.
Dans ses propos à l’ouverture de l’atelier, le ministre Hervé Ndoba , chargé des finances et du budget a bien voulu exhorter les participants à tirer meilleur parti des paris réussis, en capitalisant de la sorte, sur les expériences acquises par les pays africains subsahariens , pionniers dans ce domaine, à savoir le Togo et le Burkina Faso.
D’après le numéro 1 du département des finances et du budget, les travaux de cet important séminaire doivent être pris par ce beau monde des finances et de certaines institutions constitutionnelles, pour une occasion leur permettant de mesurer l’efficacité et l’efficience du budget programme, ayant pour but ultime, l’atteinte des résultats au profit des services publics.
Pour le représentant de l’ambassadeur de l’Union Européenne en Centrafrique, « la réforme basée sur le budget programme est très importante, dans la mesure où elle vise des résultats palpables ». Il n’a pas oublié de mentionner des cas de certains facteurs susceptibles de gêner plus ou moins, la marche de ce train de réforme au sein des administrations centrafricaines. Il a par la même occasion, affiché la volonté manifeste de l’Union européenne d’accompagner les pouvoirs publics dans leur quête d’amélioration de la qualité des services de base et à la clef, le bien-être des populations centrafricaines.
De mémoire de Centrafricain, depuis l’accession du pays à la souveraineté internationale en 1960, les budgets successifs de l’Etat étaient des budgets de moyens, basés exclusivement sur la consommation moins productive, ne tenant pas compte des résultats, d’où la quasi absence d’investissent dans les projets structurants capables de générer des retours.
On qualifiait de manière sarcastique les différents ministères, des ministères « dépensiers » car, il n’y avait que de la consommation qui comptait, le devoir de redevabilité était de la chimère. Face à cette situation, la loi organique relative aux lois de finances du 13 juillet 2018 prévoit la budgétisation par programme qui s’inscrit dans les directives CEMAC internalisées dans l’ordonnancement juridique centrafricain.
Nous osons espérer que les participants vont s’approprier les expériences de ces pays africains cités en modèles pour la soft implémentation du budget programme qui se veut avantageux pour les services de l’Etat et de la nation tout entière